Alors que des éditeurs américains comme Vignette ou Broadvision occupent le haut de l’affiche, RoseBud, une société française de six ans, se bat pour faire reconnaître ses logiciels. L’entreprise peut compter sur Bertrand Cocagne pour les faire évoluer. ” Je veux prouver qu’une entreprise hexagonale peut concevoir des produits de bonne qualité, sans pour cela les commercialiser à des coûts aberrants. ” Son métier ? Il consacre un tiers de son temps à l’avant-vente et le reste à la supervision des projets et à la gestion de son équipe. C’est ce dernier point qui lui pose le plus de problèmes. ” Avec internet, nous sommes souvent en contact avec des profils jeunes. Ils sont bons techniquement, mais ne connaissent pas la réalité de l’entreprise. ” D’autant que, pour l’ancien étudiant rouennais, ” ce qui compte, ce n’est pas tant la connaissance du langage qu’une approche globale du projet “. Une maîtrise facilitée par la taille modeste de l’équipe. ” J’aime bien l’esprit start up qui règne ici. Pas la start up.com d’aujourd’hui. Mais la start up de la Silicon Valley des années 1994-1995, composée d’ingénieurs. “RoseBud risque pourtant de perdre cette flexibilité avec la croissance de ses effectifs. Une filiale de R&D va ouvrir dans un pays de l’Est, où l’on trouve des compétences même avec un salaire modéré. Bertrand Cocagne supervisera leurs travaux. Ce qui l’obligera à s’engager davantage dans la gestion du personnel. ” Ce n’est pas ce que je souhaite faire à plein temps, mais c’est l’évolution normale d’une carrière. ”
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