Fin du mariage, mais non divorce, entre le ” fournisseur de contenu ” Bertelsmann et le ” fournisseur de tuyaux ” AOL. Le géant de la communication allemand se retire de AOL Europe, la société qu’il détenait à parité avec l’Américain AOL, et revend ses parts à ce dernier. Aux termes de l’accord, les paiements se feront en 2002, en argent comptant ou en actions selon le souhait de AOL. La transaction valorise les 50 % du capital détenus par Bertelsmann entre 6,75 et 8,25 milliards de dollars. Bien que la direction du groupe allemand s’en défende, ce désengagement semble être une conséquence logique de la récente fusion de AOL avec Time Warner, grand concurrent de Bertelsmann.
Cependant les deux groupes ne divorcent pas totalement. Une alliance a été signée pour quatre ans selon laquelle Bertelsmann reste un partenaire privilégié pour la diffusion de contenus médias, et l’Allemand pourra utiliser les services d’AOL pour développer son offre de commerce électronique. Le retrait de Bertelsmann pourrait faire l’affaire de Vivendi, qui détient déjà 55% du capital de AOL France via ses filiales Cegetel et Canal+. Le groupe français pourrait profiter du désengagement de Bertelsmann pour tenter de prendre une participation dans AOL Europe
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