Après l’éviction, cet été, de son PDG, Thomas Middelhoff, Bertelsmann semblait décidé à solder l’héritage des années Internet. Le groupe allemand vient de faire une exception (provisoire ?) en acceptant d’injecter 3,2 millions d’euros supplémentaires dans Pixelpark. Dans le même temps, sa participation dans Pixelpark devrait passer de 60,3 % à 20 %.La web agency est aujourd’hui intégrée dans Arvato, la branche de services aux médias du groupe. Ce refinancement présente toutes les caractéristiques d’une opération de sauvetage.En contrepartie, Pixelpark devra procéder à de nouvelles restructurations, qui conduiront à la suppression de près 150 emplois pris en principe sur le seul marché allemand. Les sites de Hambourg et de Berlin seront totalement ou partiellement fermés.Au final, la web agency, qui reste présente dans plusieurs pays, ne devrait plus compter que 230 employés. Depuis plusieurs mois, la web agency, dont les ambitions étaient autrefois pan-européennes, est devenue un foyer de pertes persistant.Si la publication des prochains résultats financiers est aujourd’hui différée à la mi-décembre, en raison du refinancement de son ex-maison mère, Pixelpark enregistrait encore récemment, pour son second semestre, une perte nette d’activité de 11,8 millions d’euros.
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