01net. :
Comment abordez-vous la fusion entre NetRatings et Jupiter MMXI ? Bernard Ochs : Leur fusion ne change rien à notre stratégie. Notre credo, c’est d’enrichir notre mesure d’audience afin de pouvoir tirer de nos études des informations plus précises. C’est pour aller dans ce sens que nous avons signé un partenariat avec l’américain ComScore.Quels sont vos atouts par rapport à votre concurrent ? Une profondeur d’informations, au moins dans un court avenir, qu’il ne possède pas. Notre capacité de mesure plus étendue. En effet, nous mesurons tous les usages des internautes, dont l’activité messagerie, audio et vidéo.Quelle est votre part de marché sur les continents où vous êtes présents ? D’ici à quelques mois, nos parts de marché en Europe représenteront 50 %. Et en Asie, nous avons une position dominante renforcée par le départ de NetRatings de certains pays.Qu’en est-il de votre chiffre d’affaires ? Les estimations de notre chiffre d’affaires 2001 étaient situées entre 7 et 8 millions d’euros. Nous sommes en phase avec ces estimations. Le chiffre d’affaires de 2002 est estimé, pour sa part, à 8 millions d’euros.Et l’équilibre de la société ? Nous devrons atteindre notre équilibre au deuxième semestre 2002.Cette fusion vous fait-elle peur ou est-elle une aubaine ? Avec la fusion de Jupiter et NetRatings, certains clients de Jupiter sont venus nous consulter. Ils ont bien compris que Jupiter allait être fondue avec les autres outils de mesure. Dans le cadre de cette fusion, Il y a, entre autres, des opportunités à saisir avec leurs clients en fin de contrat.Le marché a été difficile en 2001. Quel est l’état de santé de votre trésorerie ? Notre trésorerie est de 20 millions d’euros. Nos dépenses mensuelles ont été réduites à 1 million d’euros, car si nous ne pouvons augmenter nos recettes, nous pouvons réduire nos coûts. Donc, nous avons deux ans de survie sans problème.Avec cette fusion, beaucoup ont parlé de la création d’un standard, qu’en pensez-vous ? Les personnes pour qui nous travaillons ne croient pas à l’émergence d’un standard. Déjà, il n’y a pas de standard pour la mesure, de plus, les sites n’ont pas les mêmes intérêts ni les mêmes besoins. Pour moi, ce n’est pas envisageable.Quels sont vos prochains objectifs ? La mesure de lInternet sur les téléphones mobiles.
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