Le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie vient de donner naissance à l’Agence des PME. Son nom officiel n’est pas encore connu. Elle prendra la forme d’un Epic (Etablissement public
industriel et commercial) comprenant trois filiales : l’Anvar (Agence française de l’innovation), qui se transforme à cette occasion en société anonyme ; la BDPME (Banque de développement des PME) et son agence de notation
(Sofaris) ; l’ADPME (Agence pour le développement des PME). A noter que l’APCE (Agence pour la création d’entreprises) a été exclue de ce projet et qu’elle conservera son autonomie.A partir de janvier 2005, toutes les PME innovantes n’auront plus à s’adresser à plusieurs guichets d’aide. Y gagneront-elles réellement ? Normalement oui, puisque les budgets de fonctionnement et
d’instruction de l’Anvar et de la BDPME sont reconduits pour 2005. Les critères de sélection des projets restant inchangés.
L’alliance du banquier et de l’ingénieur
‘ Cette alliance de l’ingénieur et du banquier permettra d’offrir un service plus efficace ‘, affirme Nicolas Sarkozy. Il annonce aussi des gains pour l’Etat : sur la cohérence
des aides, la taille critique des structures et leur délocalisation. Ce qui implique une intégration des compétences et un travail en commun des trois entités sur un même lieu, en région.L’Anvar quittera donc Paris pour rejoindre le siège de la banque de développement, à Maisons-Alfort.
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