Benq annonce le V2400W avec un argument censé faire mouche : ce serait le plus fin du monde avec ses 6,3 cm d’épaisseur. Un argument douteux à l’heure où Sony, Samsung et d’autres constructeurs nous ont dévoilé des téléviseurs LCD bien plus fins que cela… En plus, s’agissant de l’épaisseur de la dalle, l’encombrement sur votre bureau sera sensiblement le même que celui d’un moniteur LCD classique. Le pied faisant près de 20 cm de profondeur. En revanche, l’atout d’une telle dalle fine contribue au design galbé de ce moniteur.
Elégant, le V2400W promet également une bonne qualité d’image : taux de contraste de 4000:1, luminosité de 250 cd/m² et surtout une définition de 1920 x 1200 pixels. Compatible Full HD donc, il dispose, en plus d’un port VGA, d’entrées vidéo DVI et HDMI compatibles HDCP pour le relier avec un lecteur Blu-ray. Trop fin pour embarquer des enceintes, Benq a prévu toutefois une prise casque.
Le constructeur intègre son lot de technologies maison comme le Senseye+photo dédié à l’optimisation des couleurs et l’AMA (Advanced Motion Accelerator) pour fluidifier l’affichage. Avec un temps de réponse de 5 ms (2 ms de gris à gris),gageons que vous ne devriez pas constater d’effets désagréables. Les cinq modes de fonctionnement (Dynamique, Photo, Standard, Film et sRGB) se chargent de calibrer l’écran en fonction de votre utilisation. Légèrement en-dessous de la moyenne, cette dalle affiche des angles de vision de 160 degrés sur les deux axes (horizontal et vertical) là où la tendance est plutôt à 180°.
Le V2400W de Benq est commercialisé au prix public de 449 euros. C’est un peu cher car pour le même prix (public), il est possible de s’acheter un 26 pouces Iiyama particulièrement convaincant, le ProLite E2607WS-B1. Toutefois, le design original de ce modèle Benq est un argument à ne pas négliger.
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