Plus connu en France pour ses vidéoprojecteurs, BenQ annonce un compact appelé G1 que l’on pourrait qualifier d’expert si on s’en tient à la simple lecture de la fiche technique : une optique lumineuse à faible zoom – un 24-110 mm (x4,6) ouvrant à F1.8 en grand-angle –, un écran orientable de 920 000 points et la présence d’un mode manuel.
Avec une telle partition, le G1 de BenQ se frotte aux G12 et S100 de Canon, P7100 de Nikon et autres Olympus X-Z1 et Panasonic LX5. Il ressemble à l’EX2F de Samsung, dont il imite une partie du design. La finesse en plus.
Le fin du fin ?
Il existe grosso modo deux catégories de compacts experts avec zoom : ceux qui tiennent dans la poche et dont l’écran est fixe et ceux, plus gros, qui disposent d’un écran orientable monté sur rotule. Le BenQ essaye de proposer le meilleur des deux mondes puisqu’il offre à la fois l’écran orientable et la finesse – 26 mm d’épaisseur.
Nombreuses fonctions
Avec son capteur CMOS 14 Mpix sur lequel nous n’avons pas beaucoup de détails, le BenQ G1 offre l’ensemble des fonctions que l’on peut attendre d’un compact de sa catégorie : modes créatifs (HDR, peinture à l’huile, etc.), modes PASM, video Full HD 1080p et mode 120 images par seconde, etc. L’appareil ne semble pas gérer les fichiers RAW ce qui est le seul manque au cahier des charges d’un compact dit « expert ».
Tout à prouver
Avec les nouveaux capteurs CMOS dits « rétroéclairés » (BSI, pour back side illuminated), tous les acteurs de la photo proposent désormais des appareils que nous qualifierons de « bons » dès 200/250 euros. Or BenQ ne s’est pas encore fait un nom dans ce domaine. Nous attendrons le test pour nous prononcer mais une chose est sûre : à 239 euros, le BenQ G1 a au moins l’argument du prix pour séduire.
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