Belle opération pour l’opérateur de télécommunications belge. Belgacom a fait une entrée en Bourse remarquée hier sur Euronext Bruxelles, avec un cours de 25,67 euros à la clôture, en hausse de 4,8 % par rapport à son prix
d’introduction.Le matin Belgacom ouvrait à 24,50 euros, un cours dans la moyenne par rapport à la fourchette d’introduction attendue qui se situait entre 23 et 26,50 euros. Une performance, si l’on en juge le contexte boursier influencé par
la crainte d’attentats terroristes. Hier, les valeurs technologiques plongeaient sur les marchés européens, tant à Paris qu’à Bruxelles.L’introduction valorise l’opérateur belge à plus de 9,9 milliards d’euros. Soit la plus belle valorisation du secteur télécoms depuis la cotation d’Orange en février 2001. A son entrée en Bourse, la filiale de France Télécom avait
été valorisée à 48,6 milliards d’euros.La cotation de Belgacom semble confirmer le succès d’Iliad en janvier dernier. Les actions de la maison mère de Free avaient alors été sursouscrites plus de vingt-cinq fois,
valorisant le groupe à 870 millions d’euros.
Outre-Quiévrain, Belgacom est l’un des principaux employeurs
Avec près de 40 % de son capital mis sur le marché, Belgacom obtient un matelas financier confortable de 3,26 milliards d’euros. L’opérateur s’est ainsi doté des moyens financiers nécessaires à d’éventuelles acquisitions, même
si aucune opération n’est à ce jour planifiée. Encore détenu majoritairement par l’Etat belge (51,6 % du capital), Belgacom est l’un des principaux employeurs du pays avec 17 500 salariés.Malgré ses résultats (172 millions d’euros de bénéfices fin 2003), l’opérateur belge ne paraît pas avoir la taille nécessaire pour survivre seul dans lunivers ultra-concurrentiel des télécommunications. Sa branche mobile affiche
4,2 millions de clients actifs, tandis que sa téléphonie fixe compte 3,2 millions de clients. En comparaison, Orange annonçait, en février dernier, comptabiliser près de 50 millions de clients à la fin 2003.
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