Passer au contenu

Belgacom France et LDCom pourraient se rapprocher

Les opérateurs ont entamé des discussions. La nature de l’opération envisagée n’est pas encore connue. En cas de fusion, la nouvelle entité entrerait dans le trio de tête français des opérateurs d’entreprise.

Le rachat des activités françaises de Belgacom par LDCom est en cours de discussion. Rien cependant ne permet de penser que Belgacom France puisse faire l’objet d’une reprise à 100 % de la part du groupe Louis-Dreyfus.Jeudi 20 décembre, nous rapportions que LDCom, sur le point d’acquérir l’opérateur Kaptech, menait également des discussions avec Belgacom. La direction de la communication de Belgacom France confirme que des discussions sont en cours, mais réfute l’information selon laquelle il s’agirait d’un désengagement complet de l’opérateur belge dans l’Hexagone.Du côté de LDCom, personne n’était joignable en ce dernier jour de l’année 2001.Belgacom France est une entreprise qui, même si elle affiche des pertes (estimées à 30 millions d’euros pour 2001 selon Les Echos), est en chemin vers la rentabilité. Le chiffre d’affaires 2001 devrait avoisiner 76 millions d’euros contre 53 millions en 2000.Un effectif de 300 personnes exploite neuf licences BLR régionales dans douze villes françaises. Aux licences BLR s’ajoute un réseau filaire dans la métropole de Lille-Roubaix-Tourcoing. L’investissement consenti dépasse les 100 millions d’euros.Compte tenu de l’importance des investissements, il peut paraître surprenant que Belgacom cherche à s’en séparer sans attendre 2003, année où la filiale doit devenir rentable. Il se peut également que l’opérateur belge ait estimé qu’au regard des résultats globaux (5,2 milliards d’euros de CA en 2000), les perspectives de Belgacom France paraissent trop étriquée.Quelle qu’en soit la raison, l’opportunité est belle pour LDCom. Une opération de fusion pourrait placer la nouvelle entité juste derrière Cegetel et France Télécom.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


David Prud'homme