L’équipe de management de Beenz Angleterre a des méthodes de licenciement très cavalières : on demande aux employés de Londres de se porter volontaires pour démissionner. Dix-huit personnes sont donc invitées à partir de leur plein gré.Cette restructuration confirme les mouvements que l’on rencontre dans la nouvelle économie, en Europe comme aux Etats-Unis, depuis plusieurs mois.Dans l’Hexagone, Jacques Guerreau, directeur général de Beenz France, attribue les restructurations de Beenz au climat financier actuel : ” On ne peut plus dépenser l’argent comme on le faisait l’an dernier “, dit-il. Il insiste sur les atouts français : ” Notre chance vient du fait que nos bureaux ont ouvert après les cracks boursiers. Nous avons donc misé sur la prudence dès
le départ. “Treize personnes travaillent à l’heure actuelle pour Beenz France, contre plus de trente à Londres. Jacques Guerreau se veut confiant pour l’avenir du bureau de Paris, alors que celui d’Allemagne n’ouvrira pas et que d’autres bureaux sont menacés en Europe.Si la restructuration n’est donc pas à l’ordre du jour à Paris, Jacques Guerreau reste prudent : ” Pour l’instant, nous développons en priorité les partenariats commerciaux. Il est cependant impossible de dire si nous serons encore là l’année prochaine. “
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