Si l’idée de la réutilisation de composants logiciels est dans l’air depuis longtemps, elle se heurtait encore aux problèmes sous-jacents qu’elle soulève : dans quels répertoires sont stockés les objets, par quelles applications sont-ils employés et quel est leur rôle exact au sein d’un système d’information ? Le français Soamaï répond à ces questions avec becubic, un logiciel Java exécuté sur les principaux serveurs d’applications du marché (même sur JBoss, disponible en open source). En pratique, becubic liste automatiquement les composants applicatifs de l’entreprise, quels qu’ils soient : objets Corba, Java ou fichiers WSDL. Il gère aussi les progiciels plus anciens puisqu’il inventorie les services de Tuxedo ou de CICS, le moniteur transactionnel d’IBM. Tous ces éléments sont ensuite répertoriés dans une base Oracle (bientôt dans DB2 et MySQL).
Relier les composants de la nouvelle application
À la différence d’un outil de modélisation UML traditionnel, becubic indique non seulement les propriétés des composants, c’est-à-dire le rôle précis qu’ils jouent dans l’application utilisée, mais aussi les méthodes pour les invoquer. Différents mécanismes servent ensuite à rechercher ces références et à documenter les composants afin de mieux les identifier en fonction de leur rôle.becubic est livré avec des outils annexes capables d’exploiter les avantages offerts par le référentiel et de réutiliser les composants. Les plug-in destinés aux principaux IDE Java du marché, JBuilder de Borland et WSAD d’IBM, permettent ainsi à becubic, connaissant l’emplacement et les méthodes d’appel des objets, de générer automatiquement le code servant à relier les composants de la nouvelle application. Plus complet mais fonctionnant selon le même principe, becubic Assembly est un mini-IDE. Le développeur visualise le contenu du référentiel. En faisant glisser à la souris les composants disposés sur l’écran de travail, il peut créer une nouvelle application.
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