Sept mois après le lancement de sa plate-forme destinée au commerce électronique, BEA annonce les versions 3.1 de WebLogic Commerce Server et de WebLogic Personnalization Server. L’introduction de règles pour gérer et personnaliser les relations entre le client et l’entreprise figure parmi les principales innovations de ces nouvelles moutures. L’objectif poursuivi est la transformation du visiteur en un client.Forte de son expertise dans le domaine du middleware, BEA mise en outre sur l’intégration de ses propres outils à ceux de partenaires tels que Documentum et Interwoven, spécialisées dans la gestion du contenu, ou encore Broadbase pour l’automatisation des actions marketing. Cela, afin de concevoir une plate-forme couvrant “le processus de la relation client à 360”, explique Leon Baranovsky, directeur du développement des ventes de la division Electronic Commerce Application.
Une stratégie différente
Très modulaire, l’approche de BEA s’oppose à celle d’IBM ou encore d’Oracle, pourtant plus avancés dans le domaine du commerce électronique. BEA commercialise en effet des solutions qui nécessitent un travail d’intégration et de développement. Alors qu’ IBM et Oracle vendent des cathédrales applicatives prêtes à à être déployées.” Nous avons rarement été présents sur les premières générations de produits, reconnaît Leon Baranovsky, ce qui ne nous empêche pas de nous imposer par la suite. Pour preuve, avec notre nouvelle plate-forme, nous avons déjà récupéré de nombreux sites détenus par Broadvision, éditeur qui figurait pourtant parmi les premiers à proposer une solution destinée au commerce électronique personnalisé. “ Succès que BEA explique par lutilisation de standards, XML et J2EE notamment, par opposition aux solutions trop fermées de Broadvision.
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