Les temps sont durs. BEA l’admet. Conclure la vente d’un serveur d’applications pour un projet ponctuel est aujourd’hui une mission difficile. Et si BEA se réjouit de voir son produit phare retenu dans des
choix d’infrastructure globale, il confesse que ces appels d’offres sont plus longs. Alors, si en plus le logiciel libre s’en mêle…Plutôt que de se décourager, BEA réagit par un ajustement de son offre pour diversifier ses entrées de liquidités. Il vient de revoir à la baisse le prix de son serveur d’applications d’entrée de gamme Weblogic Express,
réduit au couple JSP/Servlet et dépouillé de fonctions plus complexes comme les EJB.Anciennement proposé à 4 000 euros par processeur ?” et, à ce prix-là, l’éditeur reconnaît qu’il ne se vendait pas ?”, il ne vaudra plus désormais que 695 euros. ‘ Dans 30
à 35 % des projets de développement d’applications chez nos clients, les solutions alternatives open source sont sérieusement à l’étude ‘, indique Pierre-Olivier Chotard, directeur marketing de BEA France.
Former les équipes techniques
Il était temps de détourner ces impies du Malin. Argument avancé : valider Weblogic comme choix d’entreprise, puis retenir Tomcat, moteur de servlet open source, ou PHP dans un ou plusieurs départements, cela se traduit par
la nécessité de former doublement les équipes techniques pour un coût non négligeable.Pour cette cible départementale, BEA lance également Weblogic Server Workgroup Edition (4 000 euros), une nouvelle déclinaison de son serveur d’applications qui n’est autre que la version Enterprise du produit,
mais bridée à vingt connexions simultanées. Avec cette mouture, les forces de vente directe de BEA disposent d’un nouvel outil commercial.Quant à Weblogic Express, il n’aura pour canal de vente que le web, au travers d’un site de commerce baptisé Storefront. Le support sera, lui aussi, établi par voie électronique via le site Dev2dev de BEA. Quand
l’esprit du libre vous rattrape…
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