”
Bayardweb repose sur trois convictions : le Web est un média à part entière, l’abonnement peut financer la création dans la durée, le temps Internet n’est pas plus rapide que dans d’autres secteurs d’activité. “Fort de ces constats, Olivier Jay, directeur de Bayardweb, a présenté, le 1er octobre, le portail émanant de Bayard Presse, détenu à 85 % par le groupe de presse catholique et par Suez, et à 15 % par Médéric, un groupe d’assurance complémentaire.
L’abonnement coûte 4 euros par mois
Le site propose aujourd’hui cinq titres Internet ainsi qu’un service transversal dédié à la famille.Pour les titres, on retrouve les traditionnels
Astrapi
et
Phosphore
ainsi que deux nouveaux venus, Clic d’api.com et Croire.com.
Notre temps
sera, pour sa part, remanié et mis en ligne dans sa nouvelle version début décembre.L’espace dédié à la famille, compris dans tout abonnement, veut ” faire le lien entre toutes les générations, en proposant, par exemple, un album photo “.L’abonnement coûte 4 euros par mois pour un titre, et 2 euros par mois pour les titres suivants.En terme de modèle économique, l’abonnement représentera 70 % des sources de revenus, tandis que le commerce électronique représentera 20 % de l’ensemble. La publicité se garde une part négligeable avec 10 %.La majeure partie des contenus des sites sont indépendants des rédactions papier : une équipe de 70 personnes travaille à temps plein pour Bayardweb, dont 34 au pôle éditorial. Un fil d’information présent sur l’espace ” famille ” est nourri par une équipe de Bayardweb qui travaille au sein de la rédaction de La Croix.
Une stratégie sur le long terme
SI Olivier Jay croit à une ” réaffirmation des marques traditionnelles après l’éclatement de la bulle Internet “, ses objectifs en terme d’abonnés payants sont des objectifs à très long terme. Bayardweb mise en effet sur 300 000 abonnés en 2006.Du côté des investisseurs, la volonté d’inscrire le projet sur le long terme semble également acquise. ” L’approche de Bayard est pleine de sens, même si elle n’est pas exempte de risques. Je pense cependant que le modèle payant peut se révéler rentable, et nous soutenons plus que jamais Bayardweb “, affirme François Jaclot, administrateur et directeur général de Suez.La première échéance de Bayardweb est toutefois prévue pour l’été 2002 : ” Nous aurons alors le recul nécessaire qui permettra de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas “, explique Olivier Jay. Ce dernier espère compter 50 000 à 70 000 abonnés à un ou plusieurs titres de Bayardweb.D’ici là, Bayardweb travaillera au développement du site d’Okapi, qui devrait voir le jour en septembre 2002, ainsi qu’à nouer des accords de partenariat avec de grands groupes, américains notamment.
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