Treize ans et… une grosse dizaine de jeux plus tard, la série Battlefield prend un tournant avec Hardline et deux studios aux manettes. Dans le coin gauche, DICE, créateur et développeur historique de cette franchise de jeux de tir à la première personne qui a visité la plupart des champs de batailles réels et même quelques autres fictifs. Dans le coin droit, Visceral, qu’on connaît surtout pour la série des Dead Space. Le rapprochement entre le savoir-faire en matière de moteur graphique et un talent de narration certain.
Rafraîchissement dans la continuité
Tout en conservant les bases de la série : des maps ouvertes, des véhicules et un nombre de joueurs simultanés important (16 contre 16 sur certaines cartes) pour un vrai jeu en équipe, ce Hardline rafraîchit le concept. Adieu les factions militaires ennemies, bonjour les gendarmes et les voleurs ! Dans des milieux essentiellement urbains, toujours aussi destructibles et allègrement endommagés à coup de lance-roquettes – Levolution, introduit avec BF 4 est de retour –, les joueurs peuvent incarner un gang en fuite après un braquage, par exemple, ou une unité de police d’élite.
Hardline propose comme il se doit un mode solo, qui devrait vous faire penser à certaines des séries TV les plus musclées et promènera le joueur à toute vitesse de Los Angeles à Miami. On se glisse alors dans le gilet pare-balles de Nick Mendoza, nouvelle recrue de la brigade criminelle de Miami. Le dur à cuire pourra compter dans ses missions sur sa partenaire, la belle et dangereuse Khai Minh Dao.
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Tout pour le multi
Côté multijoueur – celui qui garantit que Hardline restera installé sur vos machines pendant longtemps, on pourra compter sur sept modes (conquête, match à mort, braquage, argent sale, poursuite infernale, sauvetage et enfin, contrat) et neuf cartes, pour commencer. Le système de classes (quatre) est évidemment de retour mais les noms changent : on pourra choisir d’être opérateur, mécanicien, exécuteur ou professionnel, selon qu’on voudra être un expert des fusils d’assaut, qu’on se sent plutôt l’âme d’un ingénieur porté sur les mitraillettes, qu’on aime les armes lourdes pour le soutien ou enfin, qu’on veut se faufiler et jouer aux éclaireurs.
Hardline, qui sort aujourd’hui 19 mars 2015 sur PC, Xbox One et 360, PS3 et PS4, est le dernier-né des spin-off -au même titre que Bad Company ou 2141- d’une des grandes sagas du FPS. Nous vous proposons un rapide retour sur les épisodes qui ont marqué cette histoire familiale.
Une saga en sept étapes
• Battlefield 1942
Rentrée 2002, Digital Illusions CE, que l’on n’appelle pas encore DICE, sort le premier Battlefield et le plante en pleine seconde guerre mondiale. D’emblée, le jeu est conçu pour être joué en ligne et uniquement en multijoueur. Cohérence historique oblige, les joueurs peuvent choisir d’incarner les forces de l’Axe ou des Alliés.
Les cartes, reproduction des terrains de batailles célèbres, pouvaient (déjà) être parcourues à pied ou dans divers véhicules terrestres ou aériens. Et même là, les joueurs sont invités à jouer en équipe, puisque pendant que l’un conduit, un autre peut tirer sur l’ennemi… Glorieux !
• Battlefield 2
Sorti en 2005, sur PC et Mac, soit un an après le premier spin-off de la série BF Vietnam, Battlefield 2 vous proposait d’embrasser la cause et l’uniforme des Etats-Unis, de la Chine ou d’une coalition du Moyen-Orient. Pour contenter les gamers du Vieux continent, l’armée de l’Union européenne a été ajoutée ultérieurement.
Quel que soit votre bord, les maps vous permettaient de vous confronter à plus de 64 joueurs sur PC. A vous la carrière militaire et le grade ultime de Général ! Battlefield 2, qui s’est écoulé à plus de 2 millions d’exemplaires, a permis au joueur de revivre la claque de Battlefield 1942 mais dans l’ère moderne.
• Battlefield 2142
Attention, voyage dans le futur ! Comme son nom l’indique, cet épisode commercialisé en 2006, nous projetait dans un futur rafraîchissant. Une nouvelle ère glaciaire ayant frappé la planète en 2106… Plutôt que de se servir de toute cette glace pour offrir l’apéro à leurs voisins, les puissances du monde ont préféré en profiter pour se faire la guerre, l’espace vital étant réduit. Evidemment, armement et véhicules profitaient de ce petit voyage dans le futur pour en mettre plein la vue.
• Battlefield : Bad Company
Nous sommes en 2008 et DICE vient d’avoir une idée géniale : ajouter une campagne solo à son jeu multijoueur. Et pour bien faire les choses, le studio plonge le joueur au cœur d’une petite troupe, la B company. L’environnement commence à être méchamment destructible. Le jeu, qui n’a été lancé que sur Xbox 360 et PS3, est le dernier de la série à ne pas être véritablement multi-plate-forme.
Cet épisode sera suivi, deux ans plus tard, d’un Bad Company 2 (sorti sur PC, Xbox 360 et PS3). Il sera l’occasion de retrouver les personnages du premier épisode. Le tout est motorisé par le premier Frostbite Engine, dont les descendants continuent de nous en mettre plein la vue…
• Battlefield Heroes
Electronic Arts n’est pas seulement le roi du DLC, c’est aussi un des premiers gros éditeurs occidentaux à s’être tourné vers le free-to-play. Battlefield Heroes est la première tentative d’adapter sa licence de FPS multijoueur à ce nouveau modèle économique. Pour l’occasion, les graphismes de ce jeu PC sont cartoonesques et les couleurs un peu plus flashy.
Deux ans plus, en 2011, EA lançait Battlefield Play4Free, qui reprenait les graphismes, le gameplay et certaines maps de Battlefield 2, en y ajoutant les classes de Bad Company 2… Le jeu n’est toutefois pas développé par DICE.
• Battlefield 3
A ce jour, c’est le plus gros succès de la licence. Pensez : plus de 17 millions de copies écoulées, selon VGChartz ! Techniquement, le jeu, sorti en 2011, est éblouissant. Il a été conçu autour du moteur Frostbite 2, pour des destructions encore plus réalistes. Et le jeu introduit les améliorations développées pour FIFA, ce qui rend les déplacements des soldats encore plus fluides. BF3 propose une campagne solo, des missions en mode coop et évidemment des modes multijoueurs, qui reprennent les nouveautés de la spin-off Bad Company. On trouve ainsi des avions de combat pilotables, des serveurs pouvant accueillir jusqu’à 64 joueurs en même temps (sur PC) et aussi la possibilité de se combattre à plat ventre…
• Battlefield 4
Un peu plus de 12 millions d’unités écoulées pour le quatrième épisode de la série principale. Lancé en novembre 2013, BF4 passe par dessus bord le coop, qui n’a pas rencontré un grand succès dans l’épisode précédent. Le moteur Frostbite 3 en jette et les développeurs de DICE introduisent même un nouveau « système » baptisé Levolution. Il permet l’évolution du niveau, level, en anglais. Autrement dit, vous pouvez tout faire sauter et cela changera fortement la physionomie des cartes. Très pratique quand un immeuble vous bouche la vue !
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