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Batteries automobiles : une quatrième usine CATL s’annonce en Europe

Après un projet d’usine en Espagne avec Stellantis, un site de production en Hongrie et en Allemagne, CATL annonce une nouvelle percée majeure en Europe, d’ici fin 2025.

Lors du Forum économique mondial, le coprésident de CATL, Pan Jian, a déclaré que la société chinoise prévoyait de s’associer à un nouveau constructeur automobile européen au cours de l’année, dans l’optique d’ouvrir une nouvelle usine de batteries sous la forme de coentreprise. Une quatrième usine, mentionnée un mois seulement après celle signée avec Stellantis, pour le compte de Jeep et ses batteries LFP, en Espagne.

Cette usine, dans laquelle Stellantis et CATL investiront 4,1 milliards d’euros, est prévue pour entrer en service à la fin de l’année 2026, pour une capacité de production qui devrait atteindre 50 GWh. On ne sait pas, en revanche, quel sera le calendrier du quatrième site ni avec qui le géant des batteries automobiles s’associera.

Quid de Northvolt ?

Impossible de savoir aussi avec qui l’entreprise s’associera. En novembre dernier, quand la startup suédoise Northvolt se plaçait sous la protection de la loi américaine sur les faillites, les rumeurs se multipliaient autour d’une opération de secours de la part de CATL. Entre-temps, les Chinois ont démenti le projet, et Northvolt tente de vendre ses actifs pour survivre face à une dette de plus de 5,8 milliards de dollars.

CATL pourrait néanmoins décider d’aider l’entreprise en Europe d’une autre façon, alors que le coprésident de l’entreprise chinoise Pan Jian déclarait en décembre qu’il y avait bien eu « des discussions sur la possibilité d’aider Northvolt avec la production et la technologie, dans un modèle de licence similaire à celui que nous avons avec Ford ». Le patron ajoutait qu’il restait ouvert « à aider les entreprises européennes qui en ont besoin », en privilégiant un partenariat de licence plutôt qu’une participation financière.

En attendant de trouver un quatrième pan pour son expansion européenne, CATL élargit son activité, et développe aujourd’hui bien plus que des batteries. Pour continuer à prendre des parts de marché et desservir le plus grand nombre de constructeurs, l’entreprise s’est mise au développement de châssis, pour optimiser l’intégration des batteries. Fin décembre, nous découvrions « Bedrock », la première plateforme de CATL, annoncée comme « ultra-sûre ».

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Source : Electrek


Hadrien Augusto