La problématique du stockage de données techniques ou de documents XML a amené certains éditeurs à proposer des solutions spécifiques, et non ?” à l’instar d’Oracle ?” des outils étendus aux documents semi-structurés. Les systèmes de gestion de bases de données (SGBD) nativement XML, proches de la maturité, conquièrent lentement les entreprises. “Nos données étaient exclusivement hiérarchiques et changeantes dans leur structure”, rappelle Christophe Verdier, directeur du système d’information de Renault F1. L’écurie sportive a exclu les moteurs relationnels compatibles XML pour des problèmes de performance, et elle a hésité un temps sur les bases de données objet. “Elles se prêtent au stockage hiérarchique, mais des problèmes de migration apparaissent si le référentiel évolue”, résume Christophe Verdier.
Réfléchir sur la structure des documents en amont
Les SGBD semi-structurés semblent, en tout cas, tenir la comparaison avec les moteurs relationnels. Que ce soit chez Renault F1 ou chez Altaprofits. “La montée en charge ne pose pas de problème ; nous ne savons même pas s’il y a une limite !”, s’amuse Philippe Jentrelle, responsable informatique du courtier en assurances vie. “Toutefois, poursuit-il, le fonctionnement et la mise à jour du site d’Altaprofits nécessitent des traitements lourds, comme le calcul de matrices d’allocations financières ou celui de covariances.” Pourtant, le choix d’une base de données de ce type ne leur a pas créé de problèmes. “La faiblesse majeure réside principalement dans le requêtage”, insiste Christophe Verdier. Les premiers langages d’interrogation et de modification des documents XML ?” XML Path Language ou XML Query Language ?” étaient, en effet, limités, et leur successeur, XQuery, n’est pas encore mûr. Et d’ajouter : “On ne peut donc pas appliquer n’importe quel type de structure aux documents. Ce n’est pas aussi souple que de créer des tables.”Le choix d’un SGBD XML nécessite une grande réflexion sur la structure des documents en amont et de bonnes aptitudes. “Les compétences ne nous ont pas fait défaut, explique Philippe Jentrelle. Nous avons choisi Software AG, car il pouvait intégrer lui-même Tamino. Il fait même partie de nos partenaires. “” N’importe qui ne peut pas créer une structure dans une base de données XML et effectuer des requêtes sur les données qui y sont stockées”, affirme de son côté le DSI de Renault1. En outre, il est important de s’adresser à des fournisseurs capables de suivre les évolutions technologiques. Ainsi, tant Software AG que X-Hive font partie du W3C, l’un des organismes chargés de la standardisation des différents langages XML.
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