En France, en 1999, le commerce électronique n’a pesé que 0,05 % du chiffre d’affaires global du commerce de détail, selon le Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). Soit un peu plus de 1 milliard de francs, chichement dépensés par 800 000 internautes aventureux. L’équivalent de un ou deux grands hypermarchés de banlieue. C’est la faillite des sites marchands, qui, prétendant vouloir soulager la vie pratique de l’internaute, n’ont pas su trouver les bons arguments pour lui soulager également le porte-monnaie. Alors, c’est la mort de l’e-commerce ? Pas si vite. Si toutefois les commerçants en ligne parvenaient à lever les réticences récurrentes des consommateurs, ceux-ci doutent toujours de la sécurité du paiement (67 % des 1 500 personnes interrogées par le Credoc), rechignent sur le surcoût lié aux livraisons (50 %), se méfient des possibles réutilisations des données personnelles (47 %), et s’interrogent sur l’efficacité du service après-vente (44 %). Barakafrites. com est bien mort, mais l’espoir demeure. Du reste, c’est le Dinosaurus Minitelus, réputé espèce en voie de disparition, qui l’entretient. Les tuyaux du bon vieux machin de France Télécom ont encore servi à échanger sept fois plus d’argent que sur le net ! C’est pas la lune, mais ça fait toujours une réserve, quoi …
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