Un mois après la tuerie de Newton, Barack Obama a annoncé un plan sur visant à restreindre et réguler la vente des armes. Dans ce cadre, il a également indiqué qu’il avait demandé au Congrès de financer des études sur les effets des jeux vidéo sur les enfants. « Le Congrès doit financer des recherches sur les effets des jeux vidéos violents sur les jeunes esprits », a déclaré le Président américain. « Nous ne gagnons rien à être dans l’ignorance. Nous ne gagnons rien à ne pas étudier les choses scientifiquement ».
Réaction de l’industrie du jeu
L’Entertainement Software Association, association des éditeurs de jeux, équivalent de notre SELL, a publié un communiqué en réponse à cette position présidentielle. Dans ce court document, elle reconnaît que l’industrie du jeu vidéo a une part de responsabilité puisqu’elle doit donner aux parents des outils et des choix pour que les informer sur ce qui est adapté aux enfants.
En revanche, l’ESA relève un point intéressant, pour ne pas dire évident : « Les mêmes divertissements sont appréciés dans toutes les cultures et tous les pays, mais le niveau de violence tragique lié aux armes aux Etats-Unis demeure une exception. Les recherches scientifiques internationales et les données criminelles nationales pointent toutes vers la même conclusion : les divertissements ne provoquent pas de comportement violent dans le monde réel ».
Usual suspect
En décembre dernier, une semaine après le massacre, un sénateur américain avait déjà demandé que des études soient menées sur le rôle des jeux vidéo dans ces actes de violence. Il n’avait pas fallu longtemps aux médias, américains et internationaux, pour abattre la carte habituelle de la responsabilité des jeux vidéo. Toutefois, le manque de réglementation dans la vente et la possession d’armes à feu n’avait pas pu être totalement occulté.
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