Nouvelle baisse des achats en ligne aux Etats-Unis
En négociation, l'e-mail est-il dangereux ?!
Banc d’essai comparatif / la synthèse produit par produit
1 septembre 2001 à 00:00
DELLPowerVault 660F Des performances légèrement en retraitÀ 135 000 F, cette baie est fidèle à la politique tarifaire de Dell. Sécurisée, elle est fournie sous la…
DELL PowerVault 660F Des performances légèrement en retrait
À 135 000 F, cette baie est fidèle à la politique tarifaire de Dell. Sécurisée, elle est fournie sous la forme d’un châssis en rack 3 U. En face avant, on trouve quatorze logements pour les disques, facilement extractibles sous tension. Les deux cartes contrôleurs Raid FFX Array d’origine Mylex, équipées de 64 Mo de mémoire, sont raccordées aux deux boucles FC-AL internes. La baie est reliée au serveur par une liaison FC sur cuivre avec des connecteurs HSSDC. Un port HSSDC sur chaque contrôleur permet l’ajout de sept boîtiers externes PowerVault 224F de 14 disques chacun.
Les blocs de ventilation et d’alimentation sont doublés. L’installation physique de la baie s’est déroulée sans incident. En revanche, l’installation logicielle a été perturbée par la carte Raid Mylex du serveur de test, interdisant la détection de la baie. Dell a dû nous fournir un serveur PowerEdge 2450 sur lequel nous avons effectué les tests fonctionnels. En fait, le constructeur ne garantit la baie qu’avec certains serveurs. L’extension d’un volume Raid nécessite de désactiver un contrôleur. La répartition de la mémoire du cache est statique.
Points forts
Prix. Indication de la saturation des volumes Raid. Gestion des disques de secours.
Points faibles
Nécessité de redémarrer pour mettre à jour le microcode. Absence d’administration en direct sur la baie. Option payante pour des statistiques sur les performances de la baie. Support des serveurs Unix et Linux à venir.
Notes du laboratoire
Configuration : 7,2 Supervision et alarmes : 5,9 Sécurité : 6,3 Performances : 9,1 Capacité d’évolution : 3,8
NOTE GLOBALE : 6,4
HP Virtual Array 7100 Une baie très récente en devenir
Ce matériel n’est disponible que depuis avril 2001, ce qui explique que nous ne l’ayons testé qu’en Raid 1. Il devrait être livré avec une gestion automatique du Raid (technologie AutoRaid) qui place automatiquement les données les plus utilisées sur des volumes en Raid 10 et les autres sur des volumes en Raid 5 à double parité. Cette tour de 15 disques est non extensible. Elle accepte 64 LUN. Les disques sont reliés par une double boucle FC-AL aux deux contrôleurs qui gèrent chacun 512 Mo de mémoire cache ECC extensible à 1 Go. Chaque contrôleur intègre un attachement FC, un port RS-232 pour la maintenance, ainsi que des indicateurs lumineux de l’état des batteries, de la mémoire Dimm et du contrôleur lui-même. Deux blocs d’alimentation contiennent chacun un ventilateur. Pour extraire ces blocs, il faut un tournevis contrairement aux contrôleurs, facilement extractibles. L’installation physique n’a pas posé de problème. L’installation logicielle est assez complexe, la découverte de la baie n’étant pas automatique. De plus, les possibilités d’administration du logiciel Command View sont assez limitées. Seules les parties statistiques et alarme sont de bon niveau.
Points forts
Statistiques sur les ressources et l’activité. Possibilité de figer l’usage du cache en lecture et écriture. Fonction Snapshot.
Points faibles
Absence de sécurisation sous NT des connexions FC des contrôleurs Raid. Prix élevé (mais il inclut trois ans de garantie sur site). Capacité d’évolution réduite.
Notes du laboratoire
Configuration : 5,3 Supervision et alarmes : 6,2 Sécurité : 5,1 Performances : 9,4 Capacité d’évolution : 3,4
NOTE GLOBALE : 5,9
IBM FastT200 HA pour les réseaux de stockage sous Windows NT
Un excellent rapport qualité-prix
Pour ce produit, IBM s’est adressé à LSI Logic. Cette baie possède, en effet, les mêmes composants et la même architecture que le modèle E2400, également testé dans ce comparatif. Cette solution Fibre Channel de bout en bout est totalement redondante. Ses blocs d’alimentation et de ventilation sont doublés. Présentée sous la forme d’un rack 3 U, elle héberge 10 disques, facilement extractibles, et peut être étendue grâce à cinq unités externes. L’installation physique n’a soulevé aucun problème.
Les deux contrôleurs Raid intègrent un processeur Intel i960, et le chipset Tachyon, d’Agilent, de gestion du FC. L’installation logicielle se déroule en plusieurs phases et entraîne autant de redémarrages de Windows NT. IBM et LSI Logic s’appuient sur le même logiciel de configuration et d’administration baptisé de noms différents : Fast Storage Manager, pour le premier ; et SANtricity, pour le second. Le suivi de l’activité en temps réel de la baie et les fonctions de configuration Fibre Channel (administration des LUN et du Zoning) sont étoffés. Fait rare, comme pour LSI : des statistiques sur les performances du cache et des contrôleurs sont disponibles. Le prix inclut trois ans de garantie sur site.
Points forts
Clarté du logiciel d’administration. Peu de câblage externe. Précision des messages d’alertes.
Points faibles
Support de Solaris et de HP-UX à venir. Absence d’alerte sonore. Absence de statistiques sur la saturation des volumes et les performances des disques.
Notes du laboratoire
Configuration : 7,2 Supervision et alarmes : 6,5 Sécurité : 9,3 Performances : 9,7 Capacité d’évolution : 6
NOTE GLOBALE : 7,7
LSI LOGIC MetaStor E2400 La simplicité ne nuit pas à la performance
Destiné aux groupes de travail et aux environnements départementaux, ce modèle est une tour de 10 disques de 36 Go, à 10 000 tr/min, extensible via deux unités externes. D’autres versions intègrent 14 disques de 36 Go ou de 73 Go. Les composants vitaux sont doublés. En face arrière, les blocs d’alimentation, ceux de ventilation et les contrôleurs Raid, tous au nombre de deux, s’extraient aisément sous tension. Par sécurité, les disques et les deux contrôleurs sont reliés à deux boucles Fibre Channel (FC-AL) internes. Le firmware du contrôleur est réactualisable en production en basculant sur le second contrôleur. Chaque contrôleur possède quatre ports : un FC vers un hôte, un port d’extension FC, un Fast Ethernet et un port série. L’installation matérielle est simple. Celle du logiciel SANtricity l’est moins. L’installation du module RDAC, qui associe des lettres aux volumes, est impossible s’il existe un espace disque non formaté. En outre, le constructeur recommande d’optimiser des paramètres de la base de registres de Windows NT. Sinon, le niveau de Raid d’un volume se modifie simplement, et l’on peut étendre dynamiquement la taille d’un volume.
Points forts
Clarté du logiciel d’administration. Gestion des disques de secours. Précision des messages d’alertes. Support de nombreux Unix.
Points faibles
Démontage de la face avant pour stopper une alerte sonore. Absence de statistiques sur la saturation des volumes. Prix élevé comparé au FastT200 HA, d’IBM.
Notes du laboratoire
Configuration : 7,7 Supervision et alarmes : 6,2 Sécurité : 9,3 Performances : 9,7 Capacité d’évolution : 4,8
NOTE GLOBALE : 7,5
MTI Vivant S200 Un SAN in-a-box plutôt coûteux à l’achat
Avec cette baie, MTI livre les disques et l’infrastructure de commutation FC dans le même boîtier. La commutation est assurée par deux SilkWorm 2040, de Brocade, à raccorder aux serveurs de l’entreprise. Leur présence et la garantie de deux ans sur site expliquent le prix élevé de la configuration. En face avant, deux racks contiennent chacun 12 disques. En face arrière, on trouve deux blocs d’alimentation. Au centre, pour chaque rack de disques, un module extractible remonte les événements aux contrôleurs. Des diodes lumineuses indiquent l’état des disques, de la ventilation et de l’alimentation. Deux modules d’entrée-sortie prolongent la double boucle FC-AL vers le dernier rack, pour un total de 36 disques découpables en 32 LUN. La baie intègre deux contrôleurs Raid Mylex extractibles qui possèdent un chipset Tachyon pour le port FC, un port RS-232 pour la gestion locale et un GBIC extractible pour la liaison vers un commutateur FC. Chacun des deux contrôleurs est relié à l’un de ces commutateurs, ce qui assure la redondance. La configuration de la baie a posé des problèmes. Sa découverte a déstabilisé Windows NT à cause de la présence d’une carte Mylex sur le serveur Bull. La mise à jour du firmware et du Bios de la carte a résolu le problème.
Points forts
Outils de supervision. Bonnes performances. Support de AIX, HP-UX et Solaris.
Points faibles
Extraction des blocs d’alimentation bloquée par les câbles. Difficulté de mise en ?”uvre de la gestion du double attachement FC. Capacité d’évolution réduite.
Notes du laboratoire
Configuration : 6,3 Supervision et alarmes : 7,6 Sécurité : 9,3 Performances : 9,7 Capacité d’évolution : 2,2
NOTE GLOBALE : 7
RAIDTEC FibreArray AA 12 Une baie originale mais difficile à superviser
Cet équipement se trouve au milieu de la gamme de Raidtec, en tant que système ” dénué de point unique de panne “. Il s’agit d’une tour de 12 disques, hébergeant deux contrôleurs Raidtec AA et extensible via sept unités externes. Ces disques sont raccordables sur les deux boucles FC-AL internes. La liaison avec le serveur exploite du Fibre Channel sur cuivre et des connecteurs HSSDC. Les distances seront donc plus réduites qu’en fibre optique. La sécurisation avancée du cache présente des lacunes : absence de miroir, de mémoire ECC et de batterie de protection. En revanche, sa répartition en lecture et écriture peut être figée par l’administrateur. L’extension dynamique d’un volume Raid sera disponible dans la version 8.3.
Chaque contrôleur est équipé de 128 Mo de mémoire, de trois ventilateurs et du chipset Tachyon, d’Agilent, pour la gestion du FC. On peut extraire sous tension les deux contrôleurs, les deux blocs d’alimentation, les six ventilateurs (remplaçables difficilement) et les disques (avec un outil spécifique). L’administration est réalisable avec l’écran LCD en face avant, via le port série ou la liaison FC. L’administration à distance nécessite l’option SANfinity. La mise à jour dynamique du microcode est possible.
Points forts
Prix (mais la garantie n’inclut pas d’intervention sur site). Écran de conduite sur la face avant.
Points faibles
Câblage interne et externe à améliorer. Absence de Raid 3. Logiciel de suivi des performances non fourni.
Notes du laboratoire
Configuration : 5,5 Supervision et alarmes : 5,6 Sécurité : 7,1 Performances : 9,2 Capacité dévolution : 5
NOTE GLOBALE : 6,5
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp .