La nouvelle Oura Ring 4 débarque en ce mois d’octobre 2024, trois ans après la sortie de la troisième génération de la bague connectée. Ses précommandes ouvrent aujourd’hui, pour un lancement commercial le 15 octobre prochain au prix de 399 euros. Sur son site, nous pouvons découvrir son nouveau design, qui se distingue tout d’abord par ses dimensions, encore plus compactes, mais aussi sur le revêtement à l’intérieur de la bague, en contact avec notre doigt.
Pour comprendre ses différences avec l’ancienne Oura Ring 3, penchons-nous sur ses 4 changements. L’entreprise finlandaise Oura a bien compris qu’un gap existait sur le marché des bagues connectées, où beaucoup de personnes doutent de la fiabilité des mesures de ces objets connectés si miniaturisés. Avec la nouvelle Oura Ring 4, elle annonce un bond en avant en matière de fiabilité et précision. Les améliorations se focalisent principalement sur la respiration et sur le cœur.
1/ Une bague presque au même prix
Avant de nous pencher dans le détail des améliorations sur la bague, parlons prix. Car Oura n’est pas populaire pour offrir des produits à un prix attractif. Il faut même débourser une somme similaire à ce que demanderait une montre… Alors la miniaturisation d’un tel outil tracker de santé, de sommeil et d’activité peut-il justifier son prix ?
La nouvelle Oura Ring 4 est disponible au prix de 399 euros. C’est un prix de base, qui correspond aux coloris argenté ou noir. Sinon, il faut compter 449 euros pour la version aluminium brossé et pour le noir mat. On passe ensuite à 549 euros pour la version or et or rosée. Au final, ces prix sont les mêmes que pour la précédente génération de la bague. La seule différence est que la Oura Ring 3 était aussi disponible sous un autre format plus accessible, à 329 euros.
2/ Une batterie avec 24 heures de plus
Du côté de l’autonomie, Oura a travaillé sur sa Oura Ring 4 et annonce désormais une autonomie maximale de 8 jours. Tenir plus d’une semaine sans recharger un anneau aussi petit révèle d’une vraie prouesse, d’autant plus que cela correspond à une différence de 24 heures par rapport à la précédente bague. Dans la réalité, il sera donc possible de tenir près d’une semaine avec, entre 6 et 7 jours. Une autonomie largement suffisante pour un objet connecté en fonctionnement 24 heures sur 24.
3/ Conception en titane, plus grand choix de taille
Fini l’epoxy chez Oura ! À l’intérieur de la Oura Ring 4, le revêtement change, pour un rendu plus harmonieux. Est-ce une bonne nouvelle ? Esthétiquement parlant, oui. Mais il faudra bien tester la nouvelle bague connectée pour nous rendre compte de son confort d’usage. Car l’ancien revêtement de la Oura Ring 3 avait le mérite d’offrir une bonne accroche entre la bague et la peau. Un vrai avantage qui la différenciait de ses concurrents.
D’ailleurs, pour annoncer une bague plus fine, Oura a supprimé les trois petites bosses qui permettaient à la fois à la bague de moins bouger et aux capteurs de grossir leur mesure. Désormais, les capteurs sont bien incrustés et ne dépassent plus que de 0,3 mm contre 1,3 mm précédemment. Il faudra vraiment tester la bague pour juger de l’avancée. Une chose est sûre, il sera plus simple de choisir la bonne taille pour son index tant la Oura Ring 4 est disponible de la taille 4 à 15, contre les tailles 6 à 13 pour l’ancienne bague.
4/ Mesures plus fiables
On aurait aimé qu’Oura parle plus en détail des améliorations du côté du tracker d’activité, mais la marque s’est focalisée sur les données de santé. Ainsi, comparée à la troisième génération de la bague, la Oura Ring 4 améliorerait de 120 % la qualité du signal pour la détection du taux d’oxygène dans le sang, qui se solderait par des mesures Sp02 30 % plus fiables pendant la nuit. L’indice de perturbation respiratoire (pour l’apnée du sommeil) serait 15 % plus précis.
Côté capteur cardiaque, la nouvelle Oura Ring 4 annonce 7 % d’écarts en moins dans ses graphiques de fréquence cardiaque diurne. De nuit, ces mêmes graphiques seraient améliorés de l’ordre de 31 %. Pour cela, la bague connectée gèrera mieux les signaux qu’elle décide d’analyser selon les capteurs, en fonction du positionnement de la bague sur le doigt.
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