Avec un parc mondial de 24 millions d’utilisateurs et 250 000 versions d’évaluation téléchargées mensuellement, Babylon compte parmi les utilitaires les plus répandus. Cet outil de traduction doit son succès
à sa distribution gratuite au début des années quatre-vingt-dix et à sa simplicité d’utilisation.Grâce à sa technologie d’OCR, il suffit de pointer un mot à l’écran pour obtenir sa traduction dans une fenêtre ou d’autres informations (termes techniques,
abréviations…) issues de glossaires métier. L’éditeur a depuis adopté un modèle payant et fait évoluer Babylon. ‘ La version 5.0 apporte une rupture, de par son niveau d’intégration et son enrichissement
fonctionnel ‘, estime Alex Azulay, PDG de Babylon Ltd.
Une meilleure ergonomie
L’interface a été remaniée, avec une barre de raccourcis simplifiée et le dimensionnement automatique suivant le contenu à afficher. Son spectre d’intervention s’est étendu avec la mise en place d’outils
d’aide à l’écriture. Ainsi, la traduction croisée (plusieurs traductions contextualisées proposées pour un seul mot) permet de trouver le mot le mieux approprié au contexte. Pour mémoire, Babylon traite 13 langues en
22 combinaisons avec l’anglais comme pivot.Parallèlement, l’aide grammaticale prend forme ; les multiples conjugaisons possibles s’affichent quand on clique sur un verbe. L’application gagne en ergonomie et par le biais du ‘ copier direct ‘,
Babylon insère directement le mot choisi dans l’application utilisée (traitement de texte, messagerie ou tableur, l’interface prenant en compte les conventions communes à la plupart des applications Windows).Autre évolution, alors que la v4.0 se limitait à une assimilation partielle du langage HTML (le texte), les résultats provenant des requêtes vers les glossaires exploitent désormais l’affichage dynamique. Ils peuvent donc être
présentés dans des formats complexes (tableaux, gestion de CSS, XHTML…). Enfin, les 25 dictionnaires sont enrichis, y compris de termes techniques et du monde des affaires.
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