Bande passante
Non ce n’est pas un groupe de badauds! A l’origine, la bande passante, très technique, se mesure en mégahertz ou en gigahertz, c’est un mot des télécoms pour indiquer la largeur des fréquences disponibles.
Aujourd’hui, le terme s’est élargi et désigne plutôt la capacité à supporter le haut débit dont Internet aura besoin s’il veut vraiment séduire le grand public et diffuser, par exemple, de la vidéo en temps réel et en grand format. Chez les fans d’ordinateur et du Net “Avoir une bonne bande passante”, c’est synonyme d’être rapide et ça peut s’appliquer à un ordinateur, un disque dur, ou à une connexion Internet.B2B
On peut écrire B2B ou B-to-B, ça se prononce à l’anglaise et ce n’est pas un groupe de chanteurs! Le business to business, électronique s’entend, c’est tout le commerce interentreprises qui se fait sur le Net. Il s’oppose au B2C (business to consumer, la vente au consommateur final).
Le B2B se pratique de plus en plus à travers ces fameuses places de marchés virtuelles qui ne sont ni plus ni moins que des centrales d’achats en temps réel: des fournisseurs se regroupent entre eux sur un site Web commun pour des appels d’offres groupés auxquels les sous-traitant doivent répondre directement en ligne, y compris avec des enchères inversées: on part d’un prix maximum et il faut proposer un prix plus bas pour pouvoir continuer à enchérir.
C’est un retour à la concentration et aux grands oligopoles. Au point que tous les gouvernements et leurs autorités de régulation de la concurrence s’interrogent sur le fait de réglementer ou pas ces nouvelles ententes. En tout cas, tous les secteurs d’activité créent l’un après l’autre leur place de marché: l’automobile, l’aéronautique, la chimie, l’acier, etc. Les chiffres les plus divers circulent sur l’avenir du B2B, donc prudence! Citons ceux du cabinet Forrester qui évalue le B2B en Europe en 2005 à 900 milliards d’euros, contre un B2C à la même date de seulement 174 millions d’euros.Business model
Encore une expression anglo-saxonne qu’on a du mal à traduire en français où on dirait “modèle économique”, ce qui est plus général. Un business model, c’est simplement la définition du marché d’une entreprise et de la façon dont elle compte s’y prendre pour y gagner des points.
Remis au goût du jour par la Net-économie, l’expression est pourtant ancienne. Mais, aujourd’hui, quand un financier dit à une start-up: “Je n’ai pas bien compris votre business model”, c’est mauvais signe, ça veut dire qu’il ne croit pas qu’elle va gagner de largent avec son projet!
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