En Europe, BYD est déjà bien représenté, avec sept modèles disponibles (le Tang, le Han, l’Atto 3, le Dolphin, le Seal, le Seal U et le Seal U DM-i) et une usine en construction en Hongrie. Néanmoins, avec la hausse des frais douaniers, l’Europe a mis un coup au constructeur chinois qui n’arrive pas à transformer le tir sur le Vieux Continent, et satisfaire aussi bien qu’il ne le fait ailleurs, en Amérique centrale et en Amérique du sud, en Thaïlande ou en Australie.
Pour changer les choses, le géant chinois a signé un accord avec le loueur français Ayvens, la filiale du groupe bancaire Société Générale qui est spécialisée dans la location longue durée et la gestion de parc automobile. L’objectif est non pas de passer par un revendeur, mais plutôt de capitaliser sur des contrats de leasing, une offre de financement de plus en plus prisée par nos contrées.
Ayvens ne travaille pas directement avec des particuliers mais des entreprises, qui cherchent à financer une flotte. Avec BYD, la filiale française proposera à ses clients l’utilisation de voitures électriques chinoises à l’échelle locale et internationale, avec une couverture en France, au Danemark, en Belgique et au Luxembourg. Ces solutions de flotte seront complétés par les services de BYD, notamment du côté de l’infrastructure de recharge.
Dans un communiqué de presse suite à la signature et l’annonce du partenariat, le PDG d’Ayvens Tim Albertsen a déclaré que « BYD est clairement à l’avant-garde du développement de véhicules à énergie nouvelle et nous sommes heureux de nous associer à eux pour accroître la disponibilité des véhicules électriques en Europe, ainsi que pour travailler ensemble à l’innovation autour des véhicules électriques et de la technologie des batteries ».
Une entreprise qui ne peut que profiter à BYD alors qu’elle gère à ce jour plus de 670 000 contrats rien qu’en France, avec une présence sur 32 points de contact. À l’international, Ayvens représente plus de 3,4 millions de véhicules, mais au mois de novembre 2023, seulement 500 000 étaient 100 % électrique. Récemment, la société avait signé avec Stellantis un contrat pour acheter pas moins de 500 000 voitures de ses marques, jusqu’en 2026.
L’importance des flottes et du leasing européen pour les constructeurs chinois
Avec ce contrat, BYD ne tire pas un trait sur l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, car ces pays ont eux aussi été appréhendés par le constructeur d’un point de vue flotte d’entreprise. Plus tôt que le partenariat avec Ayvens, BYD signait en effet avec Arval, au mois de février. De la même façon, il venait ainsi sécuriser ses volumes futurs en Europe en passant par les entreprises. D’autres marques se jettent aussi sur ce créneau, comme ce fut le cas dernièrement de ZeekR, filiale du groupe Geely et produite en Chine.
Évidemment, avec eux, ne seront pas concernés des modèles comme la BYD Seagull, l’une des futures grandes références en Europe des voitures électriques à moins de 25 000 euros. BYD compte écouler ses modèles du segment C et D, et notamment la BYD Seal, longue de 4,80 m et concurrençant directement des Tesla Model 3, BMW i4 ou Hyundai Ioniq 6. À voir maintenant si l’usine en Hongrie sera belle et bien complétée par une seconde usine en Europe. Pour le Gouvernement français, voir BYD s’implanter sur le territoire serait une aubaine.
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Ayvens est une société a éviter, en tant que clients nous attendons un remboursement de près de 5000€ depuis des semaines, jamais fait car soucis informatiques au service compta (leur excuse)
Le service commercial est inefficace, les responsables tout autant.
Honteux pour une telle entreprise.