Avec pour objectif “d’accroître la distribution de ses produits et d’améliorer la qualité du service rendu à ses 40 millions de clients dans le monde.”
En 1999, le bénéfice net d’Axa a franchi la barre des 2 milliards d’euros, tandis que le chiffre d’affaires global est de 66,5 milliards d’euros.
Dans ce cadre, le groupe fonde beaucoup d’espoirs sur son service de courtage en ligne, DLJ Direct, détenu par une banque du groupe, Donaldson, Lufkin & Jenrette. En juin dernier, le service comptait déjà 600 000 comptes et ne faisait pas mystère de ses intentions de se placer sur la cinquième marche du podium des courtiers américains en ligne.
Axa n’en restera pas là dans son offensive sur le Web, puisque le groupe annonce le lancement d’un portail financier d’ici à la fin 2000. Couvrant quatre pays européens (Allemagne, Belgique, France et Royaume-Uni), ce projet aura fort à faire pour s’imposer sur un secteur actuellement très prisé des intervenants du Web.
Une concurrence déjà bien implantée
Le groupe Arnault, via son fonds d’investissement Europ@Web, aurait ainsi consacré 500 millions de francs à son projet de portail financier baptisé Zebank. Ce dernier proposera aux particuliers des prestations bancaires, des produits d’assurance, des services de courtage européen et américain, ainsi que des Sicav. Europ@web détient 80 % de la future société, Dexia en contrôle le solde.
Axa devra également surveiller les nombreux portails financiers lancés sur le marché britannique. La banque en ligne espagnole Uno-e, détenue par BBVA et Terra Networks, a en effet récemment fusionné avec son homologue britannique First-e. Cette union enfantera d’un poids lourd de la banque en ligne, doté d’un capital de 500 millions d’euros.
Entre ce dernier-né, Axa et le Groupe Arnault, la lutte des portails financiers promet dêtre particulièrement farouche.
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