C’est un constat qui risque d’en énerver plus d’un. Selon le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, les passagers qui montent aujourd’hui à bord de l’un de ses avions avec un billet au format papier « appartiennent à la même tranche démographique que celle qui n’a pas voulu adopter Internet au début, mais qui a été la première à se tourner vers Internet pour obtenir des billets d’avion moins chers ».
Lors d’une conférence début octobre à Dublin, où siège la compagnie aérienne low cost, l’homme déclarait à des journalistes qu’il comptait supprimer « dans les six mois » les comptoirs d’enregistrement physique, et ne laisser d’autres choix aux voyageurs de passer par l’application mobile.
L’explication de Ryanair
Pour expliquer sa décision, le chef d’entreprise de la plus grosse compagnie low cost au monde déclarait : « nous allons supprimer les guichets d’enregistrement des billets et il n’y aura alors plus de raison de faire payer les gens pour l’enregistrement à l’aéroport ».
Un choix motivé par des économies pour les clients ? Pas vraiment, car à la date de l’arrivée de la mesure, il ne sera donc plus possible de s’adresser à du personnel Ryanair au sol, depuis les aéroports, même en cas de problème, avant de passer les sécurités. « Nous travaillons pour qu’à partir du 1er mai, tout se fasse sur l’application, pour que plus rien ne se fasse sur papier », ajoutait Michael O’Leary, qui précisait qu’il aurait voulu lancer la mesure plus tôt, dès le mois d’avril.
La compagnie se veut rassurante pour ceux qui n’auraient plus de batterie à l’embarquement, en expliquant qu’elle pourra toujours utiliser le passeport du passager, et les données enregistrées en ligne. Mais pour ce qui est du passage des sécurités, il faudra obligatoirement disposer d’un smartphone et de l’application Ryanair pour scanner son QR code, et ainsi pouvoir passer les portiques et rejoindre sa porte.
40 % des voyageurs Ryanair n’utilisent pas l’application
Actuellement 60 % des passagers Ryanair utiliseraient cette méthode numérique, via l’application, laissant donc 40 % des voyageurs dans une situation où ils devront obligatoirement quitter le papier, quitte à devoir s’équiper d’un smartphone spécialement pour leur voyage.
D’ici la fin de l’année, Ryanair espère que la part de voyageurs utilisant l’application et le billet numérique passera à 80 %. Comment la compagnie motivera-t-elle ses clients ? C’est la grande question, mais on peut imaginer que les frais de 65 euros, déjà exigés pour s’enregistrer à l’aéroport, pourraient encore augmenter… et représenter une part plus grande du prix du billet que le vol en lui-même.
À noter que pour certains pays comme le Maroc, Ryanair et les autres compagnies doivent toujours passer par le format papier, les autorités exigeant aux voyageurs d’imprimer leurs billets, notamment sur l’aéroport d’Agadir. Il sera intéressant de voir comment, à ce moment-là, la compagnie low cost se débrouillera pour garder du personnel.
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Source : DublinLive
Donc les personnes qui ne veulent pas de smartphone pour des raisons personnel ne pourront plus voyager sur cette compagnie ; mais en réalité il cherche a faire des économies sur les infrastructures et le personnel , un comptoir demande du personnel pour enregistrer les clients et surtout les bagages ; en cas de problème il ni y aura personne pour vous venir en aide .
Déjà il y a quelques années ce patron de compagnie voulait faire voyager les gens debout pour en mettre plus dans les avions.
Toutes compagnies a bas cout sont a fuir , elles ne cherchent qu’a faire un profit maximum sur le dos des voyageurs et en cas de pb il ni y a plus personne.