Après des mois d’un climat social orageux, le sort de Cetelec vient d’être définitivement scellé. Cette filiale du groupe marseillais Avenir Telecom, dédiée au service après-vente des téléphones portables, ferme ses portes. Elle suit
ainsi le chemin d’une autre filiale du groupe,
Allo Telecom (consacrée au suivi de la clientèle de Net-Up), dont les activités se sont arrêtées le 26 septembre dernier.Celetec a souffert de la perte de gros contrats comme Bouygues Telecom ou Nokia. Ce dernier, selon la direction générale de Cetelec, ‘ réfléchissait à ne plus avoir de plate-forme de SAV en
France ‘. Les pourparlers avec un repreneur français n’ont pas abouti et Avenir Telecom a décidé de se recentrer sur la distribution. ‘ Au bout d’un moment, il faut assumer ‘,
conclut la direction générale.
Le reclassement des techniciens pose problème
Ce sont donc quatre-vingt-sept personnes qui se retrouvent sur le pas de la porte, avec des possibilités de reclassement dans le reste du groupe somme toute limitées. L’effectif de Cetelec comptait en effet une large part de
techniciens, quand les autres structures comptent surtout des postes de commerciaux et d’administratifs. Quatre-vingt postes de ce type sont d’ailleurs ouverts mais les reclassements ne pourront pas être automatiques. Un technicien pouvant
difficilement espérer intégrer une direction commerciale.Du côté des syndicats, on manque en tout cas d’informations. ‘ Même pour nous, tout cela a été tenu secret, affirme un représentant CFTC. La filiale a été fermée à la surprise même des
employés. Le groupe Avenir Telecom est assez cloisonné, linformation y est très protégée. ‘ Il reste que les rumeurs de fermeture couraient quand même depuis un moment.
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