Pour combien de temps encore les ports infrarouges équiperont-ils les portables ? Un an, deux peut-être, guère plus. De fait, la norme IrDA définie en 1994 par l’Infrared Data Association n’est pas en mesure de rivaliser avec les récentes interfaces, parmi lesquelles Bluetooth et, dans une certaine mesure, USB. Car si l’interface USB fait appel à un câble, elle n’en est pas moins un moyen de relier simplement un dispositif à un autre. Et ce avec une reconnaissance automatique de la part du système qu’offre difficilement IrDA, et un débit trois fois plus élevé (voir tableau).
Mais le concurrent direct d’IrDA s’appelle Bluetooth. Cette technologie de communication radio courte distance couvre exactement les mêmes applications : échanges de données bidirectionnels entre téléphones, PC portables et autres assistants personnels, voire connexion de périphériques peu éloignés. Son rayonnement, sa portée, mais aussi sa consommation lui donnent un avantage certain sur IrDA. Seul son débit limité à 1 Mbit/s l’handicape.
Rien d’étonnant, donc, à ce que Ericsson et Nokia (deux des fondateurs du consortium Bluetooth) prévoient, d’ici à quelques mois, d’en doter leurs téléphones et d’abandonner progressivement l’infrarouge. Une évolution qui s’explique aussi par le nombre réduit de dispositifs et d’applications exploitant les communications infrarouges.
Mais les fournisseurs de périphériques – Lexmark et Canon, par exemple, pour les imprimantes – font encore preuve de circonspection face à Bluetooth. Les seuls à franchir clairement le pas sont les constructeurs de portables – Toshiba en tête, mais aussi Compaq, IBM, HP et Sager. A partir du milieu de l’année commencera la cohabitation des deux technologies. Puis l’infrarouge disparaîtra des rayons
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