Issue des laboratoires de recherche d’AT&T, la solution Virtual Network Computing (VNC) permet la prise de contrôle à distance d’une machine Windows ou Unix au travers d’une connexion TCP/IP. Outre le fait qu’il autorise ce contrôle à partir de quasiment n’importe quel poste client Windows, Linux, Solaris ou tout simplement pourvu d’une machine virtuelle Java, VNC est surtout une solution gratuite, librement téléchargeable et utilisable dans le cadre d’une licence GPL. Il tire en fait sa rapidité de fonctionnement de son protocole original du même nom. Son rôle ? Permettre à la composante serveur VNC de mettre à jour la mémoire de trame (framebuffer) du viewer VNC distant (par exemple, en cas de déplacement d’une fenêtre sur l’écran client, seule la commande de recopie du bloc graphique fenêtre est transmise au serveur, soit quelques octets, et non les données graphiques elles-mêmes).
Hélas, incompatible NAT
Parce qu’il intervient justement au niveau framebuffer du système, ce protocole peut être potentiellement adapté à l’ensemble des systèmes d’exploitation (y compris ceux des PDA). Revers de la médaille, la version actuelle impose la saisie de l’adresse IP du serveur à contrôler et s’avère, de ce fait, inadaptée aux réseaux protégés par NAT.
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