L’idée de Thunderbolt Share est simple : connecter deux PC entre eux avec un câble Thunderbolt pour pouvoir transférer et synchroniser des fichiers, restaurer un ordinateur ou même en prendre le contrôle. Le tout à la vitesse de 40 Gb/s, et même plus ! Sur le papier, voilà une solution idéale pour un réseau local.
Le câble a de l’avenir
Mais, car évidemment il y a un mais, la mise en œuvre n’est pas aussi simple que de tirer un câble entre deux PC (ou même entre un hub et un PC, ou encore en passant par un écran Thunderbolt). Cette nouvelle spécification Intel ne fonctionne officiellement que sur les ordinateurs Windows ou les hubs dûment équipés du Thunderbolt 4 (ou prochainement du Thunderbolt 5).
Il faudra également passer par un logiciel spécialisé développé par Intel, et qui sera fourni sur les futurs PC compatibles. L’utilitaire sera aussi disponible au téléchargement. Et bien sûr, le câble devra supporter le Thunderbolt 4 ou 5. Au moins un PC ou un accessoire Thunderbolt doit bénéficier d’une licence Thunderbolt Share pour initier la connexion, ce qui signifie qu’elle ne sera pas gratuite.
Lire Thunderbolt 5 : comment Intel prépare l’avenir de sa connectique
Les ordinateurs et les périphériques compatibles seront bien évidemment ornés d’un macaron officiel. Les premiers appareils certifiés Thunderbolt Share, chez MSI, Lenovo, Acer, Razer, Belkin et Kensington, sortiront cette année. Il semble que les machines dotées de ports USB4 — une technologie qui partage de nombreuses caractéristiques techniques avec le Thunderbolt — ne pourront pas bénéficier de cette nouveauté.
Le Thunderbolt nécessite une certification stricte par Intel, garantissant les performances et la compatibilité du standard. L’USB4 est plus ouvert (et donc moins cher pour les constructeurs), par contre ses capacités peuvent différer du Thunderbolt. Autant dire que pour partager des fichiers, la bonne vieille clé USB qu’on se passe de PC à PC a encore de l’avenir.
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Source : Intel