Mais le tableau s’assombrit dès que l’on commence à regarder la plage focale, c’est-à-dire le champ de vision de l’appareil. Nous qui dans notre test enragions contre le H10 du fait de sa lenteur et de l’absence de grand-angle ne pouvons manquer de râler à nouveau. Si l’on peut espérer que Sony a travaillé la rapidité, rien n’a été fait du côté de l’optique: on en reste à un 38-380 mm (en équivalent 24 x 36). Une focale qui date.
Pourquoi pester contre ce 38 mm? Tout simplement parce que la concurrence nous a depuis longtemps convaincus, à grands coups de 28, 26 voire 24 mm, de l’intérêt d’un grand-angle, tout en produisant des optiques au même pouvoir grossissant (voire meilleur).
Sony oblige, le processeur de traitement d’image, le Bionz, est toujours au rendez-vous: espérons que le constructeur l’a bien nourri, car la dernière version, qui avait des carences en calcium et en vitamine D, démarrait un brin lentement et souffrait entre deux prises de vue. Ce n’est en aucun cas un problème de puce puisque le Bionz est au cœur des reflex de Sony, qui sont très performants.
Qu’espérer du H20? Si l’on ne peut rien faire pour l’optique, prions pour que la réactivité et la qualité de l’image (ISO, bruit, couleurs) soient au rendez-vous. Nous jugerons cela lors de notre test.
Le Cyber-shot DSC-H20 sera disponible courant mars au prix de 300 euros.
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