Avec le bridge FinePix S2000HD, Fujifilm propose un nouvel appareil à tout faire. Doté d’une bonne plage focale (un 27-414 mm en équivalent 24×36), ce boîtier au look plutôt banal cache un capteur dix mégapixels, dans la moyenne de ce qui se fait de nos jours. Une résolution «modeste» pour monter convenablement en ISO, à savoir 1600 en plein format.
Ceux qui accepteront de baisser à cinq mégapixels pourront même pousser la bête à 6400 ISO. C’est plutôt pratique pour les prises de vue en basse lumière et éviter les flous de bouger. Il faudra juste espérer que l’électronique de Fujifilm ne génèrera pas un grain trop désagréable.
Pour les conditions difficiles, ce FinePix S2000HD peut compter sur une double stabilisation, mécanique et numérique. Si ce n’est pas le meilleur procédé (la stabilisation optique donne de meilleurs résultats), cela permettra de gagner une à deux vitesses. C’est déjà ça.
Les appareils se ressemblant un peu tous, Fujifilm nous offre tout de même quelques fonctions maison afin de se départir un peu de la concurrence.
En premier lieu un zoom «instantané» pour cadrer large et laisser l’appareil zoomer au dernier moment. C’est un peu comme sur les appareil télémétriques -Leica et compagnie- qui ne zooment pas dans l’image mais affichent un cadre dans l’image qui préfigure du cadrage final.
Fujifilm insiste sur ses fonctions de zoom et propose en sus une fonction de zoom bracketing qui shoote trois images (normal, x1,4 et x2) dont l’intérêt (ne pas avoir à recadrer à la main) est somme toute relatif. Le mieux étant de bien cadrer à la prise de vue. Un peu d’efforts que diable!
Raffinement maison plus appréciable, le double déclenchement lumière naturelle + lumière flash. L’option est en ceci intéressante qu’en fonction de la nature et de l’intensité de la lumière ambiante, de la distance au sujet, etc. le choix de la pertinence de l’éclairage varie. Dès lors, la double exposition évite d’avoir à refaire son cliché. On peut ainsi choisir entre les deux clichés pris automatiquement. Un paramètre que les photographes, même du dimanche vont apprécier. Ici pas besoin de s’embêter, c’est le FinePix S2000HD qui s’y colle.
Sans prétendre chatouiller le Casio EX-F1 et ses 60 images par secondes à six mégapixels, notre FinePix S2000HD se joue (petit) Lucky Luke en capturant 13,5 images par seconde dans une résolution de trois mégapixels. A ce régime là il faudra éviter les agrandissements trop ambitieux.
Comme depuis Mc Gyver la mode est aux couteaux suisses, le FinePix S2000HD peut bien entendu faire office de caméscope d’appoint. Et comme son petit suffixe l’indique, il fera tout ça en HD, une petite HD cela dit, soit 1280×720 pixels. Si c’est déjà bien mieux que ce satané mode VGA (640×480) il faudra en revanche voir de quoi il en retourne quant à la qualité de compression de l’image, d’autres constructeurs proposant des solutions dont le résultat final laisse à désirer.
Ultime précision, ce petit bestiaux sera disponible fin septembre à 299 euros.
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