Pourtant, les analystes de Forrester Research estiment que le rachat ne se justifie pas. VeriSign aurait pu se contenter d’un accord avec NSI. Il n’est en effet pas nécessaire de débourser 21 milliards de dollars pour vendre des noms de domaines et des certificats digitaux. D’autant que NSI n’est plus le seul à gérer les noms de domaines : de nouveaux venus comme AOL ou resgister.com auraient pu s’allier avec VeriSign.
Pour les analystes du Giga Information Group, VeriSign met la main sur les 8 millions de clients de NSI. L’opération met surtout NSI à l’abri de l’érosion de ses revenus.
Une présence renforcée
Le nouvel ensemble va devenir un acteur majeur du commerce électronique. Il intervient dans toutes les étapes de l’installation sur Internet : enregistrement des noms de domaines, mise en place de services de messagerie électronique et aide à la création de sites Web.
Pour le commerce électronique, la nouvelle société fournira des certificats digitaux d’authentification pour des transactions sécurisées. Enfin, elle prend place sur le marché de la gestion de la chaîne logistique en proposant des outils destinés à bâtir des extranet, des réseaux privés virtuels (VPN) et des messageries sécurisées.
Chez France Télécom et sa filiale Oléane, qui gère des noms de domaines, on se refuse encore à commenter le rachat. Pour le directeur commercial de Certplus, Pierre Herbelot, le rachat est logique. ‘ Quand une entreprise s’enregistrera pour obtenir un nom de domaine, elle se verra affecter un certificat par VeriSign. Cela donne une valeur ajoutée à la fonction denregistrement du nom de domaine et permet de généraliser, dans un premier temps, la notion de certificat côté serveurs. Et dans un second temps, on assistera à la généralisation des certificats côté clients. ‘
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