Après ses incursions dans le groupe Bouygues puis chez Pathé ?” deux opérations qui lui auront rapporté près de 300 millions d’euros (2 milliards de francs) de plus-value, sans pour autant lui donner accès à un grand média ?” Vincent Bolloré s’attache de nouveau à la communication en reprenant la Société française de production (SFP). Certes, l’affaire créée en 1974 pour assurer la production audiovisuelle de l’ORTF qui venait d’éclater demeure modeste (4,6 millions d’euros au total), et son groupe ne réalise dans cette opération qu’un mouvement indirect, Euromédia étant le repreneur opérationnel de la SFP. Et puis la compétence officielle de Vincent Bolloré, lorsqu’il se veut financier, est l’investissement dans les sociétés et les secteurs d’activité en retournement. La SFP l’est d’autant plus que c’est l’État qui financera les 48 millions d’euros nécessaires à la mise en ?”uvre du plan social. Mais, pour l’amateur de médias et d’audiovisuel quest visiblement Vincent Bolloré, la SFP, au c?”ur du processus de production de la télévision française, a peut-être un autre goût.
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