Attaqué par la concurrence de manière frontale, notamment par Sony qui en une saison s’est constitué une gamme complète de reflex numériques, Canon, maître des lieux, se devait de réagir.
L’EOS 1000D est donc arrivé, réponse sans ambages, à défaut d’être une grosse surprise, puisque des fuites laissaient entendre son débarquement depuis quelque temps. Tradition de l’entrée de gamme oblige, ce nouveau reflex est donné par Canon pour être le plus léger et le plus compact que la société japonaise ait jamais créé. On est tenté de les croire même si la différence de taille n’est pas flagrante. On ne s’en plaindra pas puisque cela garantit un bon confort de tenue en main d’ailleurs. En revanche, au niveau du poids, la légèreté de l’appareil est effectivement surprenante -nous avons eu l’occasion de le prendre en main rapidement et c’est bel et bien un poids plume.
A l’intérieur du reflex, se trouve un capteur CMOS de 10,1 Mpix, on n’est donc pas face à une bête de course, mais cela est totalement suffisant pour un usage grand public et des tirages de bonne qualité en A3. En fait, ce nouveau petit frère de la gamme EOS numérique emprunte beaucoup à ses prédécesseurs, et notamment au 400 et 450D. Le système antipoussière est le même que sur ces deux derniers appareils, et le mode LiveView fonctionne de la même manière que sur le 450D. C’est-à-dire seulement avec les modes dits experts. L’écran à l’arrière de l’appareil est un peu plus petit, mais assure une lisibilité honnête en cas de prise de vue ou de contrôle des réglages. Par ailleurs, l’œilleton de visée est annoncé comme plus lumineux, ce qui nous a semblé vrai lors de notre rapide manipulation.
Le 1000D est vendu nu à 599 euros et habillé du 18-55 IS (stabilisé) à 699 euros. Il sera disponible selon Canon à la fin du mois d’août.
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