Longtemps cantonné aux grands comptes, l’éditeur britannique Autonomy trouve en Kenjin un moyen de revenir vers le grand public. Véritable assistant en ligne, Kenjin, qui est diffusé gratuitement sur www. kenjin. com, relie automatiquement un contenu quelconque à d’autres données, indépendamment des formats utilisés (texte, HTML, Adobe PDF, PowerPoint, mail, etc. ).
Son interface brille par sa simplicité, se résumant à un bandeau placé sur la barre de tâches. Plusieurs options sont offertes à l’utilisateur : il peut choisir de relier son document à des pages Web, à des fichiers de son disque dur, ou encore à des personnes enregistrées dans le logiciel de messagerie.
“Kenjin évite de chercher de l’information sur les moteurs, une tâche extrêmement ardue et souvent longue “, explique Mike Lynch, PDG d’Autonomy. De plus, en raison de la complexité des fonctions booléennes, les moteurs de recherche inondent souvent l’internaute de milliers de réponse. Kenjin évite cet écueil.
En amont, Kenjin s’appuie sur un serveur qui identifie le contenu du fichier consulté et le relie à d’autres documents abordant le même thème. Ce serveur dispose d’un robot qui arpente le Web en quête de pages HTML similaires. Et à chaque connexion de l’utilisateur, il va scruter les nouveaux documents du disque dur. Kenjin marque le retour d’Autonomy à des outils individuels de grande diffusion, un marché que l’éditeur avait délaissé depuis 1997 avec Agentware Desktop. Ses agents arpentaient le Web des jours durant, en quête d’informations pertinentes. Ce produit s’appuyait déjà, comme Kenjin, sur les serveurs Agentware.
Derrière ce nouvel outil se profile le serveur Active Knowledge, qui permet, en plus, de personnaliser l’information, et que British Aero-space fut l’une des premières sociétés à déployer.
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