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Avec JBuilder 4, Inprise confirme son engagement envers Java

L’atelier de développement d’Inprise s’enrichit des améliorations apportées par JDK 1. 3 de Sun.

Comme le reconnaît Bruno de Combiens, chef de produits d’Inprise France, Java inspire Inprise : “Avec la version 4 de JBuilder, nous en sommes à notre septième annonce de logiciel Java depuis le début de l’année. Elle a été conçue pour réduire les temps de développement des applications et accélérer ainsi leur mise sur le marché.” JBuilder 4 dispose d’une nouvelle mécanique interne, fondée sur Java Development Kit 1. 3 de Sun, annoncé au début du mois de mai. L’atelier de développement bénéficie, entre autres, des améliorations en matière de performances d’exécution et d’affichage apportées par HotSpot, la machine virtuelle rapide de Sun.

Une compatibilité ascendante des développements

En termes de développement, JBuilder 4 prend désormais en compte les dernières versions des spécifications de Sun pour les servlets (2. 2), les Java Server Pages (1. 1) et les Enterprise JavaBeans (1. 1), plus aisés à manipuler. Résultat : les descripteurs de déploiements en XML des EJB sont faciles à créer et leur débogage est assuré directement dans les conteneurs du serveur d’applications d’Inprise (livré avec la version Enterprise de JBuilder), et dans ceux de WebLogic de BEA. Pour augmenter la rapidité des développements, l’outil de suivi de version, PVCS, de Merant est disponible au sein du logiciel. Un assistant fait son apparition, destiné à assurer une compatibilité ascendante des développements selon la version des JDK.
Par ailleurs, Inprise documente abondamment son API Open Tools, afin d’ouvrir son logiciel à des fonctions extérieures. Une initiative qui a pour but de regrouper le plus grand nombre d’éditeurs sous la bannière de JBuilderEn exploitant rapidement chaque mise à jour de Java, Inprise maintient la pression sur ses concurrents, notamment IBM, son rival direct avec Visual Age pour Java. La stratégie est payante : une étude d’Evans Research, de décembre 1999, créditait l’éditeur de 44 % de parts de marché, contre 17 % pour IBM.

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Olivier Bibard