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Avec J2EE, Seliance joue la carte du tout-intégré

Emanation du Crédit Lyonnais, Seliance tire parti du choix d’une infrastructure transactionnelle et applicative fondée sur le serveur WebLogic.

Seliance vante l’intégration et la modularité offertes par son architecture. “L’acheteur se déplace dans un même espace. Quelle que soit l’application, son contexte de session est partagé grâce à une authentification transversale “, commente le directeur des services d’information de cette place de marché pour PME, Eric Richard. Menée en quatre mois, l’intégration s’est effectuée en mode ” start up “, c’est-à-dire avec une rupture entre la maîtrise d’?”uvre et la maîtrise d’ouvrage, selon Paul Toutounji, partner Banque & Assurance chez Valoris. L’application phare de Seliance est Ariba MarketPlace, mais son c?”ur transactionnel est régi par le serveur J2EE WebLogic de BEA, sur lequel Ariba livre d’ailleurs ses propres applications. Outre les capacités de son moteur de personnalisation, l’application Content Server d’Open Market a aussi été choisie pour sa compatibilité aux standards J2EE. “Nous avons été agréablement surpris par la maturité de ces produits et le peu de bugs par comparaison à un progiciel “, souligne Jean-Marie Da Silva, directeur d’affaires de la SSII Ifatech.

Neutralité de la configuration de la plate-forme matérielle

L’outil décisionnel, Business Objects, est aussi porté sur WebLogic. “Le support des standards J2EE offre une unité dans le développement et évite le recours à plusieurs serveurs d’applications “, résume Jean-Marie Da Silva. Ifatech et Valoris se sont partagé les développements, le centre lyonnais du premier hébergeant la place de marché. “Désormais, la plate-forme matérielle, constituée de machines Sun, est sous-jacente aux applications. On n’en parle plus, si ce n’est pour s’assurer des capacités de montée en charge “, explique Eric Richard.Seliance a fait développer des EJB (Enterprise Java Beans) directement sur WebLogic pour la présentation et la gestion des factures. Mais, pour leur traitement par le back office Oracle Financials, il a fallu faire appel à un connecteur JDBC. Tandis que l’alimentation des bases de Seliance avec les référentiels clients par le module Data Stage d’Ascential se fait en mode batch. Quant à l’outil de gestion de la relation client de Seliance, fourni par Point, il n’est pas non plus intégré. En effet, assure Eric Richard, il n’y a pour l’instant aucun besoin de support de larges volumes de clients.

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Samuel Cadogan