IBM, qui a popularisé le terme ” e-business “, ne pouvait pas rester plus longtemps en dehors de ce qui constituera, d’après tous les analystes, la part essentielle du commerce électronique dans les prochaines années : les transactions interentreprises (B to B). Grâce à un accord tripartite signé avec i2, expert de la gestion de la cha”ne logistique globale (SCM), et Ariba, spécialisé dans la gestion des achats en ligne (e-procurement), c’est désormais chose faite. Selon les termes de cet accord, IBM prendra une part minoritaire dans le capital de chacun de ses deux partenaires, utilisera leurs solutions en interne – ce qui représente un marché de 45 milliards de dollars et treize mille fournisseurs – et facilitera l’intégration de leurs produits avec les outils d’infrastructure d’IBM (le serveur d’applications WebSphere ou le middleware MQSeries, par exemple). Comme l’explique Scott Oldach, directeur pour l’Europe de la division Business Innovation chez IBM Global Services, “dans cette économie en réseau qui est en train de na”tre, les entreprises ont besoin d’automatiser leurs processus. C’est techniquement complexe et elles doivent le faire vite. C’est pourquoi nous avons incité i2 et Ariba à rendre leurs produits complémentaires et à les intégrer avec les nôtres, afin de disposer d’une solution complète et rapide à mettre en ?”uvre.” La vitesse est l’une des caractéristiques de ce marché en pleine effervescence, mais la taille en est une autre. Chaque accord entre les acteurs de ce marché se traduit par l’interconnexion des sites existants, donc par un agrandissement du réseau. Les éditeurs, qui se rémunèrent sur les transactions ou l’utilisation des services proposés à leurs adhérents, ont tout intérêt à ce que ce mouvement se poursuive. Et à ce petit jeu, il ne fait pas bon rester isolé. Ce qui est en train d’arriver à SAP.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
