Talk to Intranet, l’offre de services vocaux interactifs de France Télécom, relie le système d’information de l’entreprise à un serveur vocal hébergé. Plusieurs services sont accessibles depuis un portail vocal : Annuaire pour obtenir un numéro de téléphone et être mis en relation avec un correspondant, Diffusion pour enregistrer un commentaire vocal d’une minute, Compte rendu pour alimenter une base de données et Ressources humaines pour permettre aux nomades de poser leurs congés. La souscription minimale est de 2 200 e ht (service Annuaire). Les autres services sont facturés en sus, ainsi que chaque appel téléphonique (de 0,15 à 0,38 e ht) S’y ajoute le coût d’une LS ou d’un RPV (norme IPSec) à 64 kbit/s. L’interfaçage entre les bases de données et le serveur s’effectue par des modules développés par Atos Origin.
Des services encore limités
Selon France Télécom, Talk to Intranet est préparamétré pour comprendre plusieurs locuteurs inconnus. Il utilise les logiciels de synthèse vocale de l’opérateur et ceux de reconnaissance vocale de Telisma. À l’inverse du système de la société Toolnet, la plate-forme n’utilise pas la technologie VoiceXML, jugée immature comme l’explique Frédéric Gavignet, ingénieur de France Télécom R&D, ” VoiceXML 1.0 peut gérer la mise en relation, mais lorsqu’elle est effectuée, ce langage ne supervise plus l’appel : l’utilisateur quittera donc l’interface vocale interactive et ne pourra plus profiter de ses services “. L’opérateur exploite donc les technologies vocales classiques suffisantes pour le niveau de services offert. VoiceXML 2.0 modifiera peut-être cette donne.
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