Six cent-cinquante points de présence chez des opérateurs au c?”ur du réseau, dont 29 en France (ISDNet, UUNet, Oléane, GTS…). 8 200 serveurs de cache. Presque 80 % de parts du marché de l’accélération de contenus (selon Jupiter). Akamai est devenu incontournable sur le terrain de l’acheminement, notamment grâce à son produit FreeFlow qui gère depuis 1998 la diffusion de contenus audio et vidéo sur Internet.
L’assemblage dynamique de contenus
Aujourd’hui, l’éditeur lance une offre de plus haut niveau baptisée EdgeSuite. Son credo ? “Permettre l’accélération de code HTML ou XML statique ou dynamique, et ce, par la définition de blocs qui seront rafraîchis régulièrement par les serveurs Akamai”, explique Bernard Seité, directeur général Europe du Sud d’ Akamai.Pour y parvenir, Akamai découpe les différentes parties d’un document à l’aide de scripts propriétaires baptisés Akamai Side Includes (ASI ). Ils indiquent aux serveurs Akamai situés chez les opérateurs quelle partie d’une page doit faire l’objet de rafraîchissements (contenu, image, fenêtre adjacente…) et à quelle fréquence. Ces marqueurs peuvent être placés sur des “zones statiques ou dynamiques, voire sur chaque page du site”, poursuit Bernard Seité.Pour permettre cette mise à jour des contenus, les marqueurs ASI requêtent ensuite les bases de données ou les serveurs d’applications de l’entreprise à l’aide de scripts traditionnels (VBScript, PHP…). Les informations obtenues sont ensuite retournées dynamiquement (voir encadré) vers les serveurs membre du réseau Akamai, puis cachées, avant d’être délivrées à l’utilisateur final.Calqués sur la technique d’insertion de scripts Server Side Includes, à l’?”uvre depuis l’apparition des premiers serveurs Web Apache, les ASI permettent une gestion fine des contenus, au-delà des seules bannières et des documents vidéo ou audio.
Administration en ligne et tolérance de pannes
Bénéfice pour le client final ? Il a la possibilité d’accéder en ligne, sur le portail d’Akamai, à un frontal d’administration qui lui permet de forcer ou de modifier la mise à jour d’un contenu. Ces interventions sont ensuite propagées à l’ensemble des serveurs membres du réseau. Des interfaces de gestion native avec Vignette sont actuellement en cours de développement.Autre point important : malgré le caractère distribué du cache en lecture et en écriture, les serveurs Akamai centralisent les fichiers de log pour le client final. L’entreprise conserve ainsi une vision unifiée des visiteurs de son site.Enfin, affirme l’éditeur, les services Akamai permettent de faire l’économie d’une architecture Web redondante (serveur d’applications, serveur Web, routeur…) tout en conservant une tolérance de pannes approchant les 100 %… Des performances difficiles à vérifier en l’état.
Une facturation au volume de données
EdgeSuite complète les services FreeFlow (accélération de fichiers stream) et EdgeScape (géolocalisation des utilisateurs). Facturé au client final au prorata du volume de données transmis, EdgeSuite est accessible pour un site à faible trafic sur la base d’un abonnement mensuel de 1500 francs . En France, le panier de facturation moyen s’élève à 11 000 francs ht par site.
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