Aux côtés des stars Resident Evil et Street Fighter, le petit nouveau Dark Void a un peu de mal pour se faire remarquer. Cela dit, être capable de se retrouver dans la même écurie que ces poids lourds lorsque l’on sort de nulle part est déjà quelque chose de remarquable, augurant d’un potentiel intéressant. D’autant plus lorsqu’il s’agit du premier jeu d’un studio de développement inconnu jusqu’alors, baptisé Airtight Games. Inconnu du grand public, mais pas de l’industrie puisque l’entreprise est composée de vétérans de FASA Interactive, les auteurs de Crimson Skies, l’un des jeux d’action les plus réputés de la Xbox première génération.
Plus léger que l’air
Cet héritage est bien présent car, à l’instar de son ancêtre, Dark Void est un titre où la plus grande partie de l’action se déroule dans les airs. On y dirige Augustus, un pilote d’avion perdu dans le Triangle des Bermudes qui, de fil en aiguille, se retrouve à combattre une race extraterrestre qui ne nous veut pas du bien. Au passage, il hérite d’un ami légèrement agité, le professeur Nikola Tesla, qui lui fait cadeau de sa dernière invention, un propulseur dorsal. L’objet est petit mais s’avère diablement efficace, pouvant propulser notre Augustus à des hauteurs et à des vitesses inconsidérées.
Il peut également l’utiliser pour flotter dans les airs à faible allure. Lorsqu’il n’est pas en train de canarder des aéronefs en fendant la bise, Augustus arpente la jungle, fusil à la main, chassant les affreux aliens dans des phases de tir classiques, avec un système de couverture comme on en voit pléthore aujourd’hui. Dark Void innove en proposant des phases de combat à la verticale, où l’on grimpe de plate-forme en plate-forme en shootant les têtes qui dépassent, mais vers le haut.
Du vent ou du solide ?
Nous avons eu la chance de tester le jeu dans sa version bêta sur PC, sur une configuration équipée en 3D Vision. Optimisé pour ce type d’affichage, le jeu d’Airtight en met plein les mirettes question effets : pas très difficile quand on privilégie la vitesse et les dénivellations ! Le revers de la médaille, c’est que la pauvreté des textures saute davantage aux yeux. En affichage classique, la pilule passe un peu mieux mais il n’y aura pas de quoi se pâmer, malgré l’emploi d’une autre technologie haut de gamme, PhysX.
A quelques jours de sa sortie sur PC et sur consoles, nous sommes un petit peu dubitatif devant ce Dark Void qui promet beaucoup. Peut-être trop pour son propre bien : nous espérons que l’action soit un peu plus variée et moins morcelée que ce que nous avons vu. Qu’il ne soit pas très gracieux, passe encore, mais s’il est en plus ennuyeux, le crash est assuré. Ce qu’on ne lui souhaite pas.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.