‘ L’Ordinateur individuel ‘ a mesuré les performances du successeur du Pentium 4. Prévu pour la rentrée, il se montre 20 à 30 % plus rapide que les puces haut de gamme actuelles.
Pour Intel, tout était réglé comme du papier à musique. Le Pentium 4, sorti en 2000, était conçu pour atteindre 10 GHz en 2010. Cette augmentation de fréquence exponentielle devait être permise par la diminution progressive de la finesse de gravure. Malheureusement, un grain de sable est venu gripper cette évolution qu’on disait inéluctable : la dissipation thermique. L’architecture ‘ NetBurst ‘ des Pentium 4 n’y a pas survécu. La cinquième génération de P4 (Tejas) a dû être annulée en catastrophe par Intel en 2004. Motif : elle chauffait beaucoup trop.Pris au piège des contraintes thermiques, Intel a alors eu l’idée de se rabattre sur le Pentium M qui équipe les portables estampillés Centrino. Partageant bien plus de points communs avec le Pentium III (dont il est d’ailleurs une déclinaison) qu’avec le Pentium 4, ce processeur a justement l’avantage de chauffer peu.Intel a alors repensé le Pentium M, pour en faire le successeur du Pentium 4, et reprendre la course à la performance. Conroe était né. Avec une mémoire cache bien plus performante que celle du Pentium M et un c?”ur conçu pour être efficace à basse fréquence, ce nouveau processeur va, à coup sûr, donner du fil à retordre à son concurrent de toujours : AMD.