Passer au contenu

Avec AirPlay 2, Apple passe au multiroom pour la diffusion audio

Intégré dans iOS 11, le nouveau protocole de diffusion d’Apple va permettre de contrôler plusieurs enceintes simultanément et de se substituer ainsi à des solutions propriétaires.

Lors de la conférence WWDC 2017, Apple a dévoilé son système d’exploitation iOS 11, mais aussi son nouveau protocole de diffusion audio AirPlay 2. Cette deuxième mouture d’AirPlay continue d’utiliser le Wi-Fi comme support de diffusion et ajoute surtout une fonction multiroom pour envoyer par exemple une chanson sur plusieurs haut-parleurs, situés dans différents endroits de la maison. Cela permet de disposer d’un protocole unique et de résoudre le problème des protocoles propriétaires utilisés par les différents constructeurs d’enceintes. Comme la première version, AirPlay 2 sera directement accessible dans iOS 11 comme le montre la photo ci-dessous.

Les haut-parleurs sont également disponibles en tant qu’accessoires de la maison avec le système HomeKit d’Apple.

De plus, les développeurs d’applications pourront tirer parti de la fonction multiroom d’AirPlay 2 avec l’interface de programmation (API) fournie par Apple. AirPlay 2 sera directement disponible sur les iPad et iPhone sous iOS 11, mais ce ne sera pas forcément le cas des enceintes AirPlay actuellement disponibles sur le marché. Certaines nécessiteront juste une mise à jour de firmware tandis que d’autres, intégrant des composants électroniques trop anciens, resteront compatibles avec le Airplay de première génération. Heureusement, iOS 11 sera encore capable de communiquer avec ces derniers modèles. 

Apple a annoncé des partenariats avec des noms célèbre tels que Bose, Bang & Olufsen, Devialet, Bowers & Wilkins, Libratone, Denon, Marantz et bien sûr Beats. De nouvelles enceintes AirPlay 2 devraient donc prochainement faire leur apparition, avec entre autres l’HomePod qu’Apple vient d’annoncer.

Source : TechCrunch

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


François BEDIN