” C’est justement au regard de notre expérience d’équipementier en téléphonie que nous avons décidé de ne pas nous précipiter pour lancer notre solution de voix sur IP “, lance d’entrée Jean-Philippe Solvès, directeur marketing d’Avaya France, en présentant la nouvelle gamme Eclips.Cette annonce intervient plus d’un an après le lancement par Cisco, 3Com, Alcatel et Nortel, de leurs offres de téléphonie IP.Autour de l’IP600, un autocommutateur téléphonique tout IP (IPBX) regroupant la passerelle (Gateway) et le serveur de signalisation (Gatekeeper), l’ex-branche télécommunications d’entreprises de Lucent a construit une offre de téléphonie IP plutôt classique, en réutilisant ses propres matériels réseaux.Ainsi les commutateurs de la gamme Cajun sont mis à contribution pour assurer la qualité de service IP tandis que des routeurs Max 300, modifiés et rebaptisés R300, prolongent les fonctions de l’IPBX sur des sites distants par le réseau de données.
Avaya apporte son savoir-faire en couplage téléphonie-informatique
Sa patte de téléphoniste, Avaya l’imprime en portant toutes les fonctions de sa gamme d’autocommutateurs (PABX) Definity sur sa nouvelle plate-forme IP. “C’est là où nous apportons notre valeur ajoutée par notre connaissance des besoins des entreprises en matière de CTI [Couplage téléphonie informatique, NDLR] et de gestion de la relation client “, martèle Jean-Philippe Solvès.Comme ses grands frères, par exemple le Definity G3SI, l’IP600 héberge ainsi une messagerie unifiée ainsi que les composants nécessaires à son exploitation dans le cadre d’une application de CTI ou d’un centre d’appels Web. Il se dote en plus de quelques options intéressantes, parmi lesquelles un moteur de synchronisation pour corréler les informations de plusieurs IPBX et les relier à un annuaire d’entreprise (LDAP ou messagerie).Il est commercialisé de 500 à 750 dollars, et accepte de 20 à 200 postes.Aux petites structures, Avaya propose dans la foulée une version rénovée de l’Argent Office, rebaptisée Argent Branch.Mais ce modèle, destiné aux PME, ne pourra être relié à un système plus important par le protocole QSIG (signalisation inter-PABX sur RNIS) que dans une prochaine version, prévue pour la fin de l’année.
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