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Avant OK Glass, Google avait pensé à des mots-clés de commande plutôt insolites

Petite histoire dans la « grande histoire » des Google Glass. La responsable marketing du projet raconte comment la phrase OK Glass a été retenue et préférée à d’autres envisagées.

Le problème quand on crée un appareil qu’on commande principalement à la voix, c’est qu’il faut généralement trouver un mot-clé, une formule qui « réveille » ledit appareil. On le sait désormais, les Google Glass réagisse à la célèbre phrase : « Ok Glass ».

Un peu d’histoire

Mais avant d’arriver à cette évidence, il semblerait que le chemin ait été tortueux. C’est en tout cas ce que laisse entendre nos confrères de TheNextWeb, dans un article où ils reproduisent un mail envoyé par Amanda Rosenberg, qui n’était pas encore à la tête de l’équipe marketing des Glass – pour la simple et bonne raison que ce produit n’en avait pas encore –  à Mat Balez, responsable du projet.

L’histoire racontée par Amanda Rosenberg constitue également le gros de l’article. Elle y détaille avec humour le dîner pendant lequel elle a cherché à impressionner Mat Balez afin de se faire recruter pour le marketing des lunettes intelligentes de Google et le trajet de retour en voiture pendant lequel lui est venu le célèbre « Ok Glass ». Nous vous en recommandons la lecture, amis anglophones, c’est assez drôle.

Les oubliés de l’histoire

Le plus drôle demeure toutefois dans les autres formules que Ok Glass a coiffé au poteau. Toutes les phrases « auxquelles nous avons échappé » en quelque sorte… Amanda Rosenberg en liste quelques-unes : « Ecoute bien Glass », « Ecoute-moi maintenant », « Laisse-moi utiliser Glass pour », « Go Go Glass » (pour les fans de Power Rangers certainement), « Appareil, s’il te plaît », « 3, 2, 1 », « Glassicus » (pour les fans de Harry Potter) et notre préféré, « Pew pew pew » (à prononcer piou piou piou). Difficile alors de ne pas imaginer un porteur de Glass s’attirer des regards interloqués parce qu’il veut envoyer un simple SMS. Notons toutefois que Google semble avoir évincé un peu rapidement d’autres interjections pleines de potentiel : le classique « Shazam », l’éternel « Tagadatsointsoin », l’immuable, « Plop » et l’abyssal « Non mais allo quoi ».

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Source :
The Next Web

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Pierre Fontaine