L’info
Dans un nouveau communiqué, Facebook détaille les moyens mis en œuvre lors de l’attaque terroriste de Christchurch, vendredi 15 mars, perpétrée en Nouvelle Zélande. La vidéo de l’attentat a été diffusée en direct et en intégralité sur le réseau (17 min).
Ce que ça implique
Facebook explique que la vidéo a été vue par 200 internautes en live. L’entreprise précise qu’il n’y a pas eu de signalement pendant la diffusion en live, c’est-à-dire pendant 17 minutes. De fait, la vidéo a été vue 4.000 fois au total avant d’être supprimée par Facebook.
Le premier signalement est arrivé 29 minutes après le début de la vidéo, soit 12 minutes après la fin du live. Avant que Facebook ne soit alerté par le contenu du live, la première vidéo enregistrée avait été postée sur un site de transfert de fichiers.
Assez désarmé au moment du live, Facebook a réagi a posteriori. Les comptes Facebook et Instagram du suspect ont été supprimés. La vidéo live d’origine a été rapidement effacée. En plus de la détection préventive d’images, Facebook a complété son dispositif avec un système de détection auditive.
Dans les premières 24 heures, grâce à ce système automatisé l’entreprise revendique la suppression de 1,5 millions vidéos, dont 1,2 millions bloquées dès l’étape du téléchargement. Même si Facebook a effacé toutes les vidéos du massacre, elles ont été partagées sur d’autres plates-formes, notamment YouTube ou encore Twitter.
Le contexte
Depuis, le réseau communautaire indique avoir étroitement travaillé avec la police néo-zélandaise. Au niveau international, Facebook assure avoir collaboré avec l’organisation mondiale dédiée au terrorisme sur Internet, le GIFCT (Global Internet Forum to Counter Terrorism).
Source :
Facebook Newsroom
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.