Dans un article édifiant, qui fait osciller entre le sourire et la gêne, le New York Times décrit comment les utilisateurs de BlackBerry sont désormais souvent considérés comme les vilains petits canards de la high-tech.
Honte à eux
« Les utilisateurs de BlackBerry sont comme les utilisateurs de MySpace. Ils doivent probablement chatter sur AOL Messenger », se moque un musicien de Los Angeles cité par le New York Times. Des moqueries condescendantes qui aboutissent à ce que certains utilisateurs avouent cacher leur smartphone RIM sous leur iPad ou ne pas oser le sortir en public.
Un mouvement qui s’accompagne d’une frustration croissante devant les usages permis par les smartphones concurrents sous iOS ou Android, comme le surf rapide, la navigation GPS (encore qu’Apple prête le flanc sur ce point) ou la possibilité de prendre des photos de bonne qualité.
Sans compter que de plus en plus de sociétés américaines, à en croire l’article, abandonnent le BlackBerry au profit d’autres marques. Ainsi, une des premières décisions de la nouvelle PDG de Yahoo!, Marissa Mayer, tout droit venue de chez Google, a-t-elle été de faire remplacer les BlackBerry par des smartphones sous Android ou iOS.
La fin d’un monde ?
Passés, en trois ans, de 50 % de parts de marché à moins de 5 % aux Etats-Unis, RIM et ses BlackBerry seraient donc condamnés à disparaître non pas dans l’indifférence mais sous les quolibets des utilisateurs de solutions concurrentes et ce malgré l’arrivée prochaine (mais tardive) de BlackBerry 10 ?
Pas forcément, le New York Times apporte une lueur d’espoir. Certains utilisateurs continuent à retenir les BlackBerry par choix, pour leur clavier physique agréable et efficace. Mais la descente aux Enfers pourrait continuer… Amusant ou consternant, c’est selon, qu’un simple terminal téléphonique devienne à ce point représentatif de ce qu’on est ou paraît être…
Et vous, êtes toujours fidèles à votre BlackBerry ? Dites-le nous en commentaire.
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