Aux États-Unis, des universités de renom, y compris Stanford, et de grandes entreprises tech, comme Google, Amazon et IBM, se sont mises d’accord, mardi 30 juin, pour lancer le National Research Cloud. Cette initiative conjointe a pour but de donner aux universitaires et aux scientifiques l’accès aux nouvelles ressources informatiques, pour l’instant, uniquement disponibles à une poignée de géants.
Un projet soutenu par la majorité des élus
Concrètement, ce programme permettrait aux universitaires d’accéder à la puissance des data centers ainsi qu’à certains ensembles de données stockées dans le cloud des entreprises privées et aux ensembles de données publiques pour la recherche. L’idée en clair est qu’il ne faudra plus travailler chez Google, par exemple, pour avoir accès à ses dernières trouvailles et ses serveurs les plus récents.
Ce projet a emballé la Chambre des représentants et le Sénat. L’ensemble des législateurs ont proposé des projets de loi pour créer un groupe de travail multidisciplinaire pour établir un plan de création et de financement pour le National Research Cloud.
Priorité sur l’IA
Comme l’analyse le New York Times, ce cloud géant est un signe révélateur des efforts menés de concert par les universités et les entreprises technologiques pour persuader le gouvernement américain d’accroître son soutien au domaine de recherche sur l’intelligence artificielle (IA). Alors que l’administration Trump a proposé de doubler les dépenses fédérales pour la recherche sur les IA d’ici 2022, elle a coupé les budgets dans les autres secteurs.
L’IA peut effectivement servir la sécurité nationale et la compétitivité économique des États-Unis. Bien que le concept soit encore un prototype, la loi nationale sur ce cloud sera ainsi proposée à travers un amendement à l’autorisation du budget de la défense de cette année.
Source : The New York Times
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