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Aux Etats-Unis, la moins chère des Tesla est… un Cybertruck !

À force de faire varier les prix de ses modèles, Tesla a fini par faire du Cybertruck son véhicule d’entrée de gamme.

En augmentant le prix de sa berline et de son SUV, Tesla a chamboulé sa grille tarifaire aux Etats-Unis. À tel point que le véhicule le moins cher du constructeur, n’est autre que son pick-up futuriste, le Cybertruck. Tesla est un habitué des variations de prix. Que ce soit en raison des coûts d’approvisionnement ou tout simplement pour répercuter une baisse du prix de production, la firme d’Elon Musk n’hésite pas à chambouler sa grille tarifaire. Les observateurs de la marque n’ont donc pas été surpris de constater, hier, un ajustement du prix pour la Model 3 et la Model Y aux Etats-Unis. En effet, le tarif des deux véhicules. 

Le Cybertruck moins cher que la Model 3

Après avoir sensiblement baissé en février dernier, le prix de la Model 3 avait subi deux légères hausses en avril puis en mai. Hier, c’est un nouveau bond de 2 000$ qui a porté le tarif de la version Standard Plus à 41 990$. L’histoire est sensiblement la même pour le Model Y. Le SUV électrique de la marque, tout juste commercialisé en Europe a vu sa facture gonfler de 1 000$. En conséquence, la version Grande Autonomie du Model Y, la moins chère, est passée à 54 990$ sur le site américain du constructeur. 

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Ces variations tarifaires ne sont pas nouvelles chez Tesla et seraient presque passées inaperçues si elles n’avait pas eu une conséquence plutôt cocasse. À 39 990$, le Cybertruck devient le véhicule le plus abordable du Californien. Certes, il n’est toujours pas commercialisé, et ne le sera sans doute pas avant fin 2022. Pour autant, il est possible de le réserver sur le site du constructeur à un tarif inférieur à la Model 3 ! Il reste désormais à savoir si le prix du pick-up va évoluer où s’il restera à ce niveau tant que sa production n’aura pas débuté. En effet, pour justifier la dernière inflation, Elon Musk n’a pas hésité à évoquer la pénurie de semi-conducteurs ainsi que les soucis d’approvisionnement de certaines matières premières. Or d’ici à 2022 cette situation peut évoluer. L’autre grande interrogation concerne la France : ces hausses de prix vont-elles se répercuter de ce côté-ci de l’Atlantique ? Réponse dans les prochaines heures. 

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Dimitri Charitsis